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Sécurité routière : Paul Hammelmann annonce son départ


Paul Hammelmann tire sa révérence après 45 années de service.

Après 45 ans de service, l’avocat de carrière, âgé de 72 ans, a annoncé qu’il prendrait sa retraite lors de la prochaine assemblée générale de l’organisation.

Président historique de la Sécurité routière, Paul Hammelmann s’est impliqué dès 1980 dans la gestion des dossiers relatifs à la sécurité des routes au Luxembourg. Sous sa direction, le pays a vu une réduction significative du nombre de décès sur ses routes, même si le travail reste inachevé. «Quand j’ai commencé, il y avait plus de 100 morts par année sur les routes. Il y a eu des progrès, mais on n’est pas encore là où on aimerait», a-t-il déclaré. Il a également souligné l’importance de céder la place à une nouvelle génération. «Après presque un demi-siècle, il faut se rendre compte que des jeunes peuvent assumer le relais. Je préfère prendre cette décision plutôt qu’elle me soit imposée», a-t-il ajouté.

Durant ses derniers mois à la présidence, Paul Hammelmann entend accélérer les initiatives en faveur du projet «Vision Zéro», une politique visant à atteindre zéro mort et zéro blessé grave sur les routes luxembourgeoises. Il a notamment plaidé pour la généralisation des zones 30 dans les agglomérations, affirmant que «la vitesse de 50 km/h doit constituer une exception à l’intérieur des villes et villages».

Outre la réduction des vitesses en milieu urbain, Hammelmann insiste sur la nécessité d’améliorer les infrastructures destinées aux cyclistes. Il estime que les pistes cyclables doivent être conçues de manière cohérente pour éviter les situations dangereuses, notamment lorsque ces pistes s’arrêtent brusquement, forçant les cyclistes à emprunter des routes plus risquées.

Un départ qui pourrait s’apparenter à la fin d’une ère pour la Sécurité routière. Cependant, il assure que l’engagement pour la sécurité sur les routes se poursuivra sous la bannière de la Vision Zéro, tout en cherchant activement un successeur capable de poursuivre ce travail crucial. Le nom de ce dernier n’est pas encore connu, mais une chose est sûre : la barre est placée haut pour celui ou celle qui prendra les rênes en 2025.