En mars, le Luxembourg a connu un déficit pluviométrique alarmant.

Le mois dernier, le soleil a longuement brillé au Luxembourg. Seulement quatre jours de précipitation ont été observés par MeteoLux. Une situation météorologique inédite qui soulève quelques questions, notamment sur les cultures agricoles. C’est dans cette optique que les députés DP André Bauler et Luc Emering ont souhaité interpeller la ministre de l’Agriculture sur cette question.

Dans sa réponse, Martine Hansen révèle qu’en mars 2025, le Luxembourg a connu un déficit pluviométrique important. À l’échelle nationale, les précipitations ont chuté d’environ 80 % par rapport à la moyenne enregistrée durant la période de référence (1991-2020). Elle précise dans certaines zones ont été plus touchées, en particulier dans les communes d’Asselborn, de Clemency ou dans la ville de Luxembourg. Seule la région de la Moselle a enregistré un déficit moins prononcé. Par exemple, à Remich, le déficit pluviométrique a été estimé à 38 %.

La ministre souligne également que la sécheresse a principalement affecté les sols peu profonds stockant peu d’eau. Cette caractéristique rend ces sols particulièrement vulnérables aux périodes de manque de précipitations, limitant ainsi l’accès des plantes à l’humidité nécessaire à leur croissance et à leur développement. Elle note également qu’étant donné que les cultures agricoles étaient encore à un stade précoce de leur cycle de croissance au moment de la période de la sécheresse, «il est encore difficile d’évaluer l’ampleur des dommages potentiels». Malgré tout, la ministre se veut rassurante. Elle explique que les nuits froides enregistrées ces derniers jours pourraient avoir un effet plus significatif sur le développement des cultures que le manque d’eau.