Sam Tanson a assisté mardi à sa toute première conférence de presse – la conférence annuelle du bureau d’export music:LX à la Rockhal – en tant que nouvelle ministre de la Culture. Ça méritait bien quelques questions.
Êtes-vous surprise du foisonnement de la scène musicale au pays, qui a pris du galon ces dernières années ?
Sam Tanson : Je suis la scène nationale depuis maintenant plusieurs années et je la connais bien. Forcément, être ici, ça me rappelle l’ouverture de la Rockhal. (Elle souffle) Oui, ça ne date pas d’hier ! Mais c’est vrai, depuis cette date (en 2005), la scène musicale s’est considérablement développée, s’est professionnalisée aussi, notamment grâce à music:LX, qui facilite ces changements. Toutefois, saluons d’abord les artistes qui, à travers leur travail, rendent tout cela possible. On peut en être fier !
Comptez-vous, dans votre nouveau statut, consolider cet élan ?
Le ministère de la Culture est une instance qui doit fixer des cadres, permettre aux artistes de s’exprimer dans les meilleures conditions et dans ce sens, leur donner les instruments adéquats pour le faire. En musique comme pour d’autres arts !
Quel est votre rapport, dans la vie de tous les jours, avec la musique ?
Depuis que j’ai des enfants, en bas âge, j’écoute moins de musique qu’avant. Du coup, j’ai une tendance à apprécier les moments de calme (elle rit). Et quand on écoute de la musique ensemble, Serge Tonnar semble très apprécié !
Quel est votre dernier concert d’un musicien luxembourgeois ?
Ce n’est pas le dernier, mais j’ai franchement adoré les Goldberg City Variations de Francesco Tristano à la Philharmonie.
Recueilli par Grégory Cimatti