Après l’ouverture de la Cloche d’or le 28 mai dernier, gigantesque centre commercial de 130 boutiques sur 75 000 mètres carrés, c’est l’ouverture du projet Royal-Hamilius qui est attendue dans la capitale.
Avant de devenir un endroit incontournable d’un après-midi shopping dans la capitale, les 40 000 m² du Royal-Hamilius – imaginé par les architectes Foster + Partners et Tetra Kayser Paul & Associés -, les noms des enseignes tombent au compte-gouttes.
Enseigne au cœur du projet, les Galeries Lafayettes doivent ouvrir leurs portes en novembre. Les autres grandes enseignes déjà annoncées sont Delhaize et la Fnac qui ouvriront également avant la fin de l’année. Enfin, le restaurant Manko servira 250 couverts sur le toit panoramique du bâtiment qui accueillera également un parc en libre accès au public.
Il y a quelques jours, c’est l’enseigne Victorine, une chaîne de restauration misant sur le « manger local » qui a officialisé sa venue au sein du centre-commercial. Le restaurant, qui ouvrira au premier trimestre 2020, pourra accueillir environ 120 couverts.
« Actuellement, nous ne pouvons pas dévoiler le nom des autres enseignes avec qui nous avons un trouvé un accord. Ce que je peux dire, c’est que nous avons un accord avec un grand acteur luxembourgeois, une enseigne internationale de coffee shop et enfin un grand acteur commercial du monde du sport », glisse Thierry Behiels, directeur général de Codic, le développeur immobilier du projet Royal-Hamilius. « Pour des raisons de confidentialité, je ne peux pas dévoiler les noms des enseignes. Mais je pense qu’elles vont prochainement communiquer sur le sujet », a-t-il précisé.
Pour le moment, sur les 14 espaces dédiés au commerce, quatre ont trouvé preneur.
« Qualité » et « tendance »
Rien ne presse pour Codic, mais la concurrence de la Cloche d’or semble se faire ressentir. «Évidemment, quand vous avez deux centres commerciaux qui ouvrent sur un aussi petit périmètre, il y a une concurrence. Mais nous recherchons autre chose que ce qui se fait du côté de Gasperich, qui est davantage tourné vers le commerce de masse. Au Royal-Hamilius, nous recherchons davantage la qualité, le trendy, la mode. La présence des Galeries Lafayette en est le parfait exemple», précise Thierry Behiels.
Outre les surfaces commerciales, le projet prévoit également des appartements, au nombre de 73. «Pour le moment, la phase de commercialisation avance également très bien. Nous avons vendu environ 72 % des logements dont le prix du mètre carré tourne autour de 12 000 euros», confie le directeur général de Codic.
Par contre, la totalité des espaces de bureau «est louée depuis trois ans», souligne Thierry Behiels. Contrairement au prix des logements, le tarif du mètre carré de bureau était beaucoup plus attractif, autour des 45 euros du mètre carré par mois contre une moyenne de 50 euros du mètre carré par mois sur le boulevard Royal. À noter également l’ouverture du parking Hamilius avec ses 628 places gérées par la société Apcoa.
Codic n’est pas seulement présent sur le projet Royal-Hamilius, mais dispose actuellement au Luxembourg d’un portefeuille de développement d’une surface totale de 65 000 m², dont 14 000 m² à Leudelange, avec son projet immobilier Altitude dont il reste encore 400 m² à louer.
Jeremy Zabatta