Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Alors que le nom du Ballon d’or 2016 doit être dévoilé lundi soir, il semblerait que le suspense ait été tué à la mi-journée. La Une du journal France Football a fuité et annonce Cristiano Ronaldo vainqueur d’un quatrième trophée.
Il est le grand favori pour un quadruplé après ses sacres en Ligue des champions en mai avec le Real Madrid, et à l’Euro-2016 en juillet avec le Portugal. Certains médias espagnols ont déjà vendu la mèche : c’est le Portugais qui décrochera la distinction individuelle suprême décernée lundi à 20h (19h GMT) et annoncée par les journaux français l’Équipe et France Football, après le vote de journalistes de 173 pays.
Mais la fin du suspense aurait déjà sonné à la mi-journée. La Une de France Football, justement, a fuité sur les réseaux sociaux. On y voit la star portugaise poser en vainqueur, Ballon d’or en main, avec le titre « Sacré Cristiano Ronaldo ». Le Français de l’Atletico Madrid, Antoine Griezmann, lui aussi prétendant au titre, se classerait finalement troisième si l’on en croit sa citation sur la même Une : « Je termine derrière deux monstres », dit-il. Reste donc une question : qui est numéro 2 ? L’Argentin Lionel Messi, cinq fois titré ?
Ronaldo, lui, nourrit des certitudes depuis un moment, semble-t-il. « Cela a peut-être été ma meilleure saison au niveau individuel et collectif », avait-il confié dans une interview au quotidien espagnol Marca mi-octobre, évoquant une « année fantastique ». Avoir placé le mot « individuel » avant « collectif » n’est peut-être pas anodin. Car au-delà des titres glanés, « CR7 » a avant tout marqué l’exercice 2016 par son insatiable quête de records personnels.
Et rien ne saurait le faire douter. Pas même les soupçons d’évasion fiscale révélée par le scandale des Football Leaks, dans lequel Ronaldo est accusé d’avoir dissimulé quelque 150 millions d’euros de revenus de sponsoring dans des paradis fiscaux ces sept dernières années. « Qui ne doit rien, ne craint rien », s’est-il défendu il y a quelques jours.
