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Retour au travail pour 20 000 ouvriers


À partir de ce lundi, les machines vont à nouveau tourner sur les chantiers. (Photo : archives lq/alain rischard)

Les chantiers reprennent ce lundi matin après un arrêt estival de trois semaines. Une centaine de dérogations au congé collectif avaient cependant été accordées.

Le congé collectif dans le secteur de la construction est terminé depuis hier. Ce lundi matin sonnera donc la rentrée pour les quelque 20 000 ouvriers qui étaient en vacances depuis le 25 juillet dernier. Quelque 7 000 personnes travaillant dans les entreprises d’installations sanitaires et de chauffage joueront les prolongations. Leur reprise est fixée au 25 août.

Tous les chantiers n’étaient cependant pas à l’arrêt au cours des dernières semaines. La loi prévoit, en effet, la possibilité de demander des dérogations au congé collectif pour des travaux prioritaires, notamment dans les domaines de la construction d’écoles et des projets d’infrastructures (dont les travaux ferroviaires).

Cette année, 118 chantiers se sont vu accorder une telle dérogation par l’Inspection du travail et des mines (ITM). Environ 415 ouvriers ont ainsi continué à travailler sans relâche estivale.

La rentrée du secteur de la construction est marquée par la récente polémique déclenchée par le ministre du Travail, Georges Mischo (CSV). La semaine dernière, il s’était interrogé sur la pertinence de conserver les trois semaines de congé collectif durant l’été.

«La question de savoir si c’est encore adapté devra être discutée avec les partenaires sociaux, pour tenter de trouver une autre solution que trois semaines de fermeture complète», avait expliqué le ministre chrétien-social sur les ondes de RTL.

Ni le patronat ni les syndicats ne comptent cependant remettre en cause le congé collectif.

Le parti déi Lénk n’avait pas tardé non plus à monter au créneau.

 

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