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Restructuration chez ING : pas de plan social ni de licenciements prévus


Déjà il y a cinq mois, ING n’évoquait pas le sort de ces derniers touchés par la restructuration. (Photo : Julien Garroy)

Cinq mois après que la banque ING Luxembourg ait fermé ses services de banque de détail pour les particuliers, ses salariés s’inquiètent quant à leur avenir. Les syndicats se mobilisent.

En mai dernier, la banque ING Luxembourg mettait un terme à ses services de banque de détail pour les particuliers. Clôture surprise de près de 50 000 comptes, communication ratée, clients dans le flou… cette décision laissait une impression brouillonne. Ce mardi matin, l’OGBL est revenu sur les oubliés de cette fermeture : les salariés. Plus tard dans la journée, l’ALEBA et le LCGB ont communiqué après un échange avec la direction.

Situation de grande détresse

En mai, le groupe ING Luxembourg comptait 990 salariés, selon les dernières données du Statec. Avec la fermeture de ses services de banque de détail, combien de salariés ont été impactés ? Mystère. Il y a cinq mois, ING n’évoquait pas le sort de ces derniers touchés par la restructuration. Pourtant, ils sont nombreux à avoir sollicité l’OGBL, « très préoccupés en raison de la situation actuelle ».

« L’incertitude persiste sur plusieurs fronts : l’ampleur de l’impact sur les salariés, le nombre de postes affectés et le calendrier précis des évolutions à venir. Aucune information claire n’a encore été communiquée, laissant les salariés dans une situation de grande détresse », note le syndicat majoritaire au Luxembourg.

Selon le communiqué publié conjointement par l’ALEBA et le LCGB, « la direction d’ING Luxembourg a confirmé qu’à l’heure actuelle, aucun plan social ni licenciement n’est envisagé ». Les syndicats assurent que la priorité est mise sur la sauvegarde des emplois.

Informer les salariés

Comme lors de l’annonce du mois de mai, la transparence n’est pas de mise et le flou devient « source de frustration ». Face à cette situation, des salariés ont exprimé « leur désir de quitter l’entreprise, lassés par des promesses d’améliorations non tenues ». En conséquences, l’OGBL lance un appel l’ABBL pour veiller à ce que cette transition se fasse dans des conditions respectueuses pour le personnel concerné. Le syndicat appuie également son souhait d’une clarification de la communication de la part d’ING.

À la suite de leurs échanges avec la direction, l’ALEBA et le LCGB assurent que « la direction s’engage à privilégier la mobilité interne et à offrir des opportunités de formation pour adapter les compétences des employés aux besoins futurs de l’entreprise ». Ils appuient également sur l’importance de communiquer et d’informer les salariés sur l’évolution de ce dossier.

 

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