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Réorganisation du SAMU : les syndicats regrettent le manque de concertation


Les syndicats craignent que ces modifications fragilisent le SAMU. (Photo d’illustration : fabrizio pizzolante)

Un projet de réorganisation du Service d’aide médicale urgente (SAMU) au sein du CGDIS inquiète l’OGBL et le LCGB.

L’OGBL et le LCGB s’insurgent contre un projet de réorganisation du Service d’aide médicale urgente (SAMU) au sein du CGDIS. Ce dernier prévoit d’élargir l’accès aux fonctions du SAMU à des infirmiers ne disposant pas de la spécialisation en anesthésie et réanimation, soit un changement majeur dans la composition et le fonctionnement des équipes d’urgence.

Dans un communiqué publié ce jeudi matin, les syndicats font part de leur inquiétude après que cette décision a été prise «sans réelle concertation avec les professionnels concernés, alors même qu’elle touche au cœur de modes de fonctionnement qui ont fait leurs preuves depuis des décennies».

Ils précisent que des modifications au sein d’un système aussi bien huilé que celui du SAMU sans dialogue préalable avec les acteurs de terrain pourraient «fragiliser des mécanismes organisationnels essentiels, construits au fil du temps pour garantir l’efficacité des interventions d’urgence».

L’OGBL et le LCGB, qui sont les seules organisations syndicales représentatives du secteur de la santé, demandent l’ouverture d’une concertation structurée avec les représentants des professionnels concernés et le maintien d’un cadre clair garantissant la complémentarité des compétences au sein du SAMU.

«Le bon fonctionnement du service d’urgence repose avant tout sur la stabilité des équipes, la reconnaissance de leur savoir-faire et la confiance dans les processus établis», rappellent les syndicats.

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