Le Vice-Premier ministre, Xavier Bettel, a participé à la Conférence internationale de haut niveau sur le règlement pacifique de la question de Palestine qui s’est tenue au siège des Nations unies à New York.
Le Luxembourg fait partie des pays européens prêts à reconnaître l’État de Palestine. Lundi et mardi, le ministre des Affaires étrangères et du commerce extérieur, Xavier Bettel, a pris part à la conférence des Nations unies dont l’objectif était de relancer le processus menant à la solution à deux États et à une paix durable au Proche-Orient. Cette conférence placée sous la coprésidence de l’Arabie saoudite et de la France s’est déroulée dans le contexte d’une situation humanitaire désastreuse dans la bande de Gaza, toujours marquée par des niveaux sans précédent de famine.
Lors de ces deux jours de rencontres, Xavier Bettel a, une nouvelle fois, réitéré la position du Luxembourg vis-à-vis du conflit israélo-palestinien. La nécessité d’un cessez-le-feu à Gaza, la libération des otages israéliens et une solution politique durable reposant sur une solution à deux États ont été évoquées.
De ce fait, le Vice-Premier ministre a rejoint la déclaration «New York Call», dans laquelle un certain nombre d’États expriment leur volonté de reconnaître l’État de Palestine. «Le Grand-Duché de Luxembourg a aujourd’hui la tendance positive de vouloir faire cette marche et de reconnaître l’État de Palestine en septembre», a-t-il déclaré.
Outre le Luxembourg, les autres pays signataires sont : Andorre, Finlande, Islande, Irlande, France, Malte, Nouvelle-Zélande, Norvège, Portugal, Saint-Marin, Slovénie et Espagne, ainsi que le Canada et l’Australie.