Alors que la Journée internationale pour les droits des animaux se tiendra ce mercredi 10 décembre, le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Viticulture remet en lumière sa campagne «un animal n’est pas un accessoire de mode». L’objectif : freiner les adoptions précipitées durant la période des fêtes.

«Un animal, ce n’est pas un cadeau, ni un accessoire de mode… Mais bien un engagement et une responsabilité pour la vie», insiste ainsi Martine Hansen, ministre de l’Agriculture (et future ministre des Sports). Un message qui prend tout son sens quand on sait que les refuges luxembourgeois constatent régulièrement une augmentation des abandons après les vacances de Noël et d’été.

Un engagement sur le long terme

Adopter un chien ou un chat représente une responsabilité qui s’étend sur des années, voire des décennies. Pourtant, malgré l’interdiction légale d’abandonner un animal inscrite dans la loi de 2018 sur la protection des animaux, les structures d’accueil font face à des arrivées régulières d’animaux délaissés.

«Avoir un animal, cela représente des coûts financiers et du temps pour s’en occuper ou l’éduquer», rappelle la ministre CSV. Au-delà de l’aspect émotionnel, les propriétaires doivent assumer plusieurs obligations concrètes.

Ainsi, le ministère rappelle des règles essentielles pour toute personne souhaitant accueillir un animal. Il faut donc :

• Vérifier que l’espèce choisie figure sur la liste des animaux autorisés au Luxembourg
• Faire identifier et enregistrer son compagnon
• Respecter la réglementation en vigueur pour les voyages avec animaux
• Assurer l’ensemble des frais vétérinaires et de nourriture
• Consacrer le temps nécessaire aux promenades, à l’éducation et aux soins quotidiens
• Prévoir une solution de garde en cas d’absence

Pour les propriétaires potentiels, une liste des pensions autorisées au Luxembourg est disponible, ainsi que des informations complètes sur l’adoption et l’importation d’animaux sur le site www.landwirtschaft.lu.

L’ALVA, gardienne du bien-être animal

Depuis 2022, l’Administration luxembourgeoise vétérinaire et alimentaire (ALVA) constitue l’autorité centrale en matière de santé et de bien-être des animaux au Luxembourg. Placée sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, elle déploie quotidiennement plusieurs vétérinaires sur le terrain, dont trois spécialistes du bien-être animal, pour contrôler les conditions de vie des animaux d’élevage comme domestiques.

Les citoyens peuvent signaler toute infraction en matière de bien-être animal en contactant le point de contact help@deier.lu.