Comment produire le plus d’énergie renouvelable possible à l’aide de panneaux photovoltaïques, malgré la superficie relativement petite du territoire luxembourgeois ? Le gouvernement avait répondu en annonçant lancer un appel d’offres auprès des agriculteurs pour l’installation et l’exploitation de centrales agrivoltaïques, dans le cadre d’un projet pilote. Quatorze projets ont été retenus, a-t-on appris ce mardi.
Les agriculteurs vont pouvoir produire… de l’électricité renouvelable. La décision d’installer des panneaux photovoltaïques sur leurs terres avait été annoncée le 20 octobre, lors d’une conférence de presse au cours de laquelle un appel d’offres avait été lancé pour départager les candidats. Ce premier appel à projets portait sur des projets pilotes dédiés à la réalisation et à l’exploitation de centrales agrivoltaïques visant un volume total de 50 MW de puissance. Ce mardi, les ministères de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire, de l’Agriculture et de l’Environnement ont retenu 14 projets, représentant un total de 52,7 MW de puissance et utilisant un total de 73,5 ha de surfaces agricoles. Ces projets, écrit le gouvernement dans un communiqué, permettent de concilier production d’électricité renouvelable et production agricole, tout en favorisant le développement de la biodiversité.
Répartis sur l’ensemble du territoire luxembourgeois, ces projets vont éclore sur tous types de surfaces agricoles. Trois prairies utilisées pour la production de fourrage ont été sélectionnées, une prairie utilisée pour vieilles herbes comme matériau de construction, trois pâturages (bovins), deux pâturages (moutons), un pâturage (poules), un pâturage (porcs ibériques), deux terres arables avec rotation des cultures et un fruitier (plus poules pondeuses). D’un point de vue technologique, précise encore le gouvernement, les projets lauréats se composent de la manière suivante : 8 traceurs solaires – un dispositif sur pied motorisé qui s’oriente en fonction de la position du soleil ; une centrale à panneaux bifaciaux verticaux ; une ombrière et quatre centrales solaires classiques.
L’attribution s’est faite non seulement en fonction du prix le plus compétitif, mais aussi en fonction de facteurs écologiques et agricoles, détaille enfin le communiqué : l’amélioration de la qualité écologique de la surface grâce au projet et la continuation de l’exploitation agricole de la surface avec l’association obligatoire d’un agriculteur actif.
«Ce premier appel à projets pour centrales agrivoltaïques a été couronné de succès, s’est réjoui le ministre de l’Énergie, Claude Turmes. Les résultats démontrent que les agriculteurs luxembourgeois sont prêts à relever le défi de l’énergie photovoltaïque et devenir des acteurs à part entière dans la transition vers une production d’énergie propre et produite localement, qui nous permettra de renforcer notre indépendance par rapport aux pays exportateurs d’énergies fossiles.»
Le PV étant, par nature, intermittent nécessite, tout comme les éoliennes, une centrale à gaz pour suppléer aux nuits et jours nuageux et sans vent.
Pire, l’es panneaux coûtent cher et viennent presque tous de Chine.
Sous nos latitudes, le PV est une ânerie de toute première grandeur.