Intitulé «Sept pays, un seul vainqueur : le meilleur marché de Noël d’Europe», un article vante les mérites des festivités hivernales de la capitale.
Dans un article de voyage publié par la BBC lundi, la journaliste indépendante Catherine Boucher raconte comment le marché de Noël de Luxembourg constitue un petit miracle. Tout a commencé quand avec sa famille australienne, elle s’est lancé le défi de visiter les marchés de Noël de huit villes européennes, à la recherche du meilleur d’entre eux.
Londres, Prague, Budapest… dans ces villes, la foule l’oppresse, elle se sent bien loin de la magie de Noël. «Nous avions survécu à la cohue monstre du concert de Taylor Swift au Melbourne Cricket Ground, mais rien ne nous avait préparés à l’ambiance des marchés de Noël londoniens un samedi soir», ironise-t-elle. «Lassés de nous frayer un chemin à travers les foules, nous rêvions de trouver des marchés où personne d’autre n’était présent», raconte-t-elle.
La détente assurée
Et c’est en arrivant au Grand-Duché qu’elle va trouver ce qu’elle imaginait. Décrite comme une «ville de Noël méconnue et pourtant exceptionnelle», Luxembourg ne cesse de l’émerveiller : «ce petit bijou niché entre la France, la Belgique et l’Allemagne nous a paru comme un secret bien gardé».
Lassée du surtourisme, elle loue la petite capitale classée à l’Unesco, son rythme plus calme, sa vue spectaculaire depuis l’ascenseur panoramique et surtout les Winterlights, présentés comme un paradis hivernal. «Les rues étaient illuminées de mille feux. Des arbres parés de guirlandes lumineuses nous guidaient depuis notre hôtel sur l’avenue de la Liberté et nous menaient le long de l’artère principale. Nous passions d’une sculpture lumineuse à l’autre jusqu’à atteindre le marché le plus proche. Là, nous avons découvert de charmants étals en bois».
Catherine Boucher n’en finit plus de louer le tram gratuit qui permet d’accéder à tous les marchés de la capitale, l’absence de foule oppressante, l’accueil chaleureux des commerçants et… les spécialités culinaires luxembourgeoises comme les Kniddelen ou les Gromperekichelcher. Sans oublier «le crémant de Luxembourg (qui) accompagnait à merveille la musique entraînante et les cris joyeux des enfants sur une balançoire. (…) En flânant dans les marchés, nous prenions des photos avec plaisir, conscients de n’avoir aucun inconnu sur le cadre. C’était facile. Et pour la première fois du voyage, nous étions vraiment détendus», conclut-elle.