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Pollution à Aubange, le Luxembourg épargné d’après Wilmes


"La pollution serait limitée à un rayon de 500 mètres autour du site du broyeur", confirme le ministère (Photo : Julien Garroy)

Les pollutions qui émanent du site de broyage de métaux d’Aubange n’ont pas d’un impact négatif sur les communes avoisinantes au Luxembourg affirme le ministre de l’Environnement, du Climat et de la Biodiversité.

Dans une réponse parlementaire publiée ce lundi, Serge Wilmes, le ministre de l’Environnement, du Climat et de la Biodiversité, apporte des précisions sur les pollutions atmosphériques émanant du site d’Aubange. Le sujet est abordé grâce à une question posée par la députée et ancienne ministre Joëlle Welfring (déi Gréng).

Pour rappel, selon une enquête de la RTBF, publiée en janvier 2024, les broyeurs à métaux wallons ne respecteraient pas les critères environnementaux établis dans leur permis. Les émissions diffuses (les poussières dispersées dans l’air lors du transport et lors de la manutention des métaux) seraient responsables de pollutions qui dépasseraient les normes fixées pour certains polluants cancérogènes.
Un des sites de broyage de métaux se trouve à Aubange juste à côté de la frontière luxembourgeoise. Toujours selon la chaîne belge, le maximum enregistré en 2022 des émissions diffuses du polluant PCB 126 dépasserait 62 fois les normes fixées pour le site d’Aubange.

La pollution limitée à 500 mètres

Après plusieurs contacts avec les autorités belges, les services du ministère confirment les informations publiées par la RTBF et notent que « la pollution serait limitée à un rayon de 500 mètres autour du site du broyeur. » Serge Wilmes affirme « qu’un plan de réduction d’émissions diffuses de l’exploitant en cause serait en voie de révision et qu’une analyse de risques serait en cours ». Les premiers résultats sont attendus aux cours des prochains mois.

De faibles taux de métaux lourds 

Côté luxembourgeois, les mesures de retombées de poussières réalisées à Rodange par l’Administration de l’Environnement montrent que « taux de métaux lourds sont faibles et ne montrent pas d’influence d’une source ponctuelle particulière ». « La méthode n’inclut cependant pas le mesurage de substances organiques tels que les polluants organiques persistants », précise le ministre.

Quant au réseau de bio-surveillance, dont un site se situe aussi à Rodange, « aucune anomalie de la teneur en PCB 126 dans les légumes cultivés n’a été constatée lors des mesurages effectués au cours des quatre dernières années », conlut Serge Wilmes.

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