Interpellé par le député Marc Goergen (Parti pirate), le ministre des Affaires intérieures, Léon Gloden, dresse un état des lieux des effectifs de la police grand-ducale. Au 1er janvier, les forces de l’ordre comptaient 3 241 agents, dont 2 502 qui sont déployés sur le terrain et 736 membres du corps civil.

Interpellé par le député Marc Goergen (Parti pirate), le ministre des Affaires intérieures, Léon Gloden, dresse un état des lieux des effectifs de la police grand-ducale. Au 1^er janvier, les forces de l’ordre comptaient 3 241 agents, dont 2 502 qui sont déployés sur le terrain et 736 membres du corps civil.

Le recrutement continu de policiers supplémentaires permettra de faire fonctionner deux nouveaux commissariats pendant 24 h/24 et 7 j/7 : Luxembourg-Hollerich à partir de mai/juin et Ettelbruck à partir du 1^er mai. Ce dernier commissariat va tourner avec un effectif renforcé durant les jours ouvrables.

Au plus tard en juin, 13 des 34 commissariats vont ainsi être occupés sur l’ensemble des journées.

Ces trois dernières années, les effectifs attribués aux différents commissariats ont augmenté de 10 %, passant à quelque 900 agents. «L’effectif de police est organisé afin d’assurer le fonctionnement de chaque commissariat ainsi que les missions policières au service du citoyen». Léon Gloden souligne le besoin de continuer à recruter de nouveaux policiers pour «optimiser la charge de travail» qui incombe aux différents agents et commissariats.

Le ministre tient aussi à rassurer le député Marc Goergen : à tout moment, et dans chaque région (Capitale, Centre-Est, Sud Ouest et Nord), l’effectif déployé sur le terrain dépasserait «largement» un minima de quatre agents. Si besoin, des unités nationales pourraient être mobilisées pour venir en renfort. Il s’agit de la police judiciaire, la police de la route et l’unité de garde et d’appui opérationnel.

Le ministre tient finalement à rappeler le succès du projet pilote de la police locale. Entre juillet et décembre 2024, cette nouvelle unité a effectué plus de 1 600 patrouilles, ce qui a permis aux commissariats de se concentrer sur d’autres missions.