Peu avant les festivités du 1ermai, l’ALEBA fait état d’une situation difficile sur le plan social sur la place financière.
Le principal syndicat du secteur financier a souhaité présenter, mercredi, sa vision de la place financière où se côtoient, de façon paradoxale, des résultats en hausse de l’activité enregistrée au cours des deux derniers trimestres 2016, mais aussi une situation très difficile sur le plan social.
Pas moins de «350 personnes ont été licenciées au cours des six derniers mois» au sein d’établissements de crédit, un chiffre «très important, surtout dans un contexte de reprise», estime Laurent Mertz, secrétaire général de l’ALEBA. Car si les données de la CSSF et celles de l’Adem font état d’une hausse de 14,9 % des provisions pour les banques de la place et d’une baisse du chômage de 5,3 % sur un an, ces données «ne traduisent pas toute la réalité», souligne le secrétaire général, puisque l’Adem ne prend pas en compte, dans ses statistiques, les frontaliers qui sont licenciés.
Face à la multiplication des plans sociaux ces derniers mois, dont le plus important concerne 130 personnes chez Unicredit, le syndicat assure que les conventions d’entreprise «ne sont pas (sa) tasse de thé», mais accepte cependant leur utilisation «dans certains cas, notamment quand l’employeur manifeste de la bonne volonté». Une approche «non dogmatique» donc, que l’ALEBA assure également appliquer aux négociations en cours avec l’Association des banques et banquiers (ABBL) dans le cadre de la future convention collective bancaire.
Le Quotidien