Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Élu en juin dernier député des Français du Benelux, Pieyre-Alexandre Anglade (La République en marche) fait le point sur son action.
Le 18 juin dernier, il n’y a pas vraiment eu de suspense lors du second tour des élections législatives françaises au Benelux. Pieyre-Alexandre Anglade, le candidat d’En marche, a largement remporté la mise aux dépens de la représentante de la France insoumise, Sophie Rauszer : 75,1 % pour Anglade et 24,9 % pour Rauszer.
Un peu plus de six mois plus tard, Pieyre-Alexandre Anglade se dit toujours «honoré du mandat qui lui a été confié et conscient de la responsabilité qu’est la mienne». Le député de la République en marche du Benelux estime que sa circonscription «qui recouvre trois pays (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg) est très exigeante avec de nombreux sujets à couvrir».
Pour les Français du Grand-Duché, Pieyre-Alexandre Anglade sait que «la mobilité transfrontalière est un sujet très important et primordial». «On en discute beaucoup avec mes collègues mosellans et meurthe-et-mosellans, poursuit-il. Mon objectif est d’être un facilitateur de dialogue entre les autorités luxembourgeoises et les autorités françaises. Il est aussi notable que sur ce sujet, le gouvernement luxembourgeois est prêt à aider. Et c’est une bonne chose. Je rappelle aussi que la relation qui existe entre Emmanuel Macron et Xavier Bettel est remarquable et peut faire avancer les choses.»
Le député des Français du Benelux, âgé de 31 ans, se préoccupe aussi de l’accès à l’enseignement français au Luxembourg et salue «le complexe scolaire Vauban à Gasperich (NDLR : l’école primaire est ouverte depuis septembre et le lycée sera opérationnel en février prochain). C’est un outil remarquable. Il n’y a pas d’équivalent dans le monde et là aussi le Luxembourg a joué un rôle prépondérant dans sa réalisation.»
«Monsieur Europe» de Macron
Pieyre-Alexandre Anglade se dit aussi «à l’écoute des citoyens de la circonscription Benelux».
«Récemment, j’ai organisé un atelier sur l’égalité hommes-femmes à Bruxelles, souligne-t-il. Fin février- début mars, je vais venir à Luxembourg pour un atelier sur les bonnes pratiques et autour de l’Europe.
Mon mandat se veut collaboratif. Je veux créer un lien avec les citoyens. Nous devons nous nourrir des bonnes pratiques et des idées des citoyens.»
Au-delà de sa circonscription, Pieyre-Alexandre Anglade joue aussi un rôle au niveau français, voire international. Désigné comme étant le «Monsieur Europe» de la République en marche et d’Emmanuel Macron, le député des Français du Benelux a travaillé auprès de Nathalie Griesbeck, eurodéputée française, avant de devenir directeur de cabinet de Pavel Telicka.
Aujourd’hui, il est membre du bureau de la mission d’information sur le Brexit et du bureau de la mission d’information sur une initiative de défense européenne.
Pieyre-Alexandre Anglade est surtout le rapporteur du projet de loi réformant le mode de scrutin des élections des eurodéputés en France et chargé par la République en marche d’aller à la rencontre des Européens et des partis politiques européens «pour arriver à un consensus sur un projet commun», comme le dit le président de LREM, Christophe Castaner, en vue des prochaines élections européennes de 2019.
«L’objectif est d’aller voir tout le monde, des membres de la société civile et de la vie politique, indique le député des Français du Benelux, avec l’idée de se réunir autour de valeurs communes telles que l’État de droit, les libertés fondamentales, l’égalité hommes-femmes… et bien évidemment l’Europe.»
Pieyre-Alexandre Anglade est… en marche!
Guillaume Chassaing
