Après de longues tractations, le débat public sur l’interdiction de la battue aura finalement lieu le vendredi 5 juillet. Celui sur la hausse des frais bancaires est prévu le 21 juin.
Le 30 avril, la présidente de la commission des Pétitions, Nancy Kemp-Arendt (CSV), était montée au front pour dénoncer le manque de disponibilité des ministres pour venir débattre à la Chambre des pétitions publiques ayant atteint le seuil des 4500 signatures.
Validée depuis le 14 février, la pétition sur l’interdiction de la battue sera enfin discutée le vendredi 5 juillet (13h30). Prévu le 3 mai, mais reporté en raison du deuil national décrété après le décès du Grand-Duc Jean, le débat avait été refixé fin avril au 9 juillet.
Une pratique «anachronique»
Finalement, la ministre de l’Environnement, Carole Dieschbourg (déi gréng), va donc affronter les pétitionnaires quelques jours plus tôt que prévu. Les députés de la commission des Pétitions et de la commission de l’Environnement seront également à l’écoute des initiateurs de la pétition ayant recueilli 6562 signatures.
Les pétitionnaires veulent voir la battue interdite car elle serait «anachronique» et «complètement contraire à la protection des animaux».
Pour une «sensible réduction» des frais
Le débat sur la pétition réclamant «une sensible réduction respectivement la gratuité des services bancaires de base», introduite par le président de l’Union luxembourgeoise des consommateurs (ULC), a été fixée au vendredi 21 juin.
Les discussions autour d’une hausse des frais bancaires pour les opérations en guichet créent d’importants remous depuis début 2018. L’ULC et son président, Nico Hoffmann, espèrent que la pétition va enfin amener le gouvernement à réagir. Elle avait récoltée 5682 signatures.
Les pétitionnaires vont pouvoir échanger avec les députés de la commission en charge de l’Économie et de la Protection des consommateurs, ainsi qu’avec les élus de la commission des Finances. Les ministres Paulette Lenert (Protection des consommateurs) et Pierre Gramegna (Finances) sont également convoqués.
D. M.