Au moins deux personnes ont été tuées et 65 blessées, selon la Défense civile, dans un séisme de magnitude 7,3 qui a frappé dimanche matin le sud du Pérou, suscitant la peur parmi de nombreux habitants surpris dans leur sommeil.
« Il y a deux morts dans la région d’Arequipa et 65 blessés ont été signalés jusqu’à présent », a déclaré à la presse le général Jorge Chavez, directeur de l’Institut national de la Défense civile.
Des responsables locaux ont également signalé quelques dégâts matériels.
Le séisme, qui a été ressenti jusqu’à Lima, s’est produit à 04h18 locales. Son épicentre a été localisé à 31 kilomètres au sud-ouest d’Acari, une localité du littoral pacifique située dans la région d’Arequipa, à environ 500 kilomètres au sud de la capitale, selon l’Institut américain de géophysique (USGS).
L’Institut de géophysique du Pérou a indiqué que l’épicentre était dans la mer, à environ 56 kilomètres de la localité côtière de Lomas.
La Marine de guerre péruvienne a déclaré qu’elle n’avait pas émis d’alerte au tsunami. Le Centre d’alerte des tsunamis dans le Pacifique, dont le siège est à Hawaï, a également écarté ce risque pour les pays de cette zone.
Le séisme a réveillé de nombreux habitants de Lima, d’Arequipa et d’autres villes du pays. « Ici, le séisme a été ressenti très longtemps », a raconté un patient d’un hôpital privé de Lima.
A Arequipa, beaucoup de gens sont sortis dans les rues, selon des messages publiés sur les réseaux sociaux. « Nous avons ressenti une secousse assez forte. Le lit a tremblé, mais rien de grave n’est arrivé », a témoigné une internaute sur Facebook.
Selon le maire de la localité de Caraveli, Santiago Neyra, des maisons de terre séchée se sont effondrées, en particulier à Lomas.
Le commandant Alberto Rojas, un responsable local de la police à Arequipa, a indiqué qu’un pont avait été endommagé dans le district de Yauca.
Le Pérou se trouve dans une zone de forte activité sismique, aussi appelée « ceinture de feu du Pacifique ».
Le pape François doit arriver jeudi dans ce pays pour une visite de trois jours, après une étape au Chili.
Le Quotidien/ AFP