La CSJ, les jonk Demokraten, les jonk Sozialisten, les jonk Lénk et les jonk gréng forment une alliance pour réclamer une réforme des pensions qui «respecte l’équité intergénérationnelle».
La semaine prochaine, plus précisément mercredi, un grand débat d’orientation sur l’avenir du système des pensions aura lieu à la Chambre des députés. Il s’agira d’une étape clé dans les travaux qui pourraient mener à une réforme.
En amont de ce rendez-vous, les ailes jeunes de cinq partis se sont accordées sur cinq grands principes pour mener une réforme qui «respecte l’équité intergénérationnelle». L’alliance est formée par la CSJ, les jonk Demokraten, les jonk Sozialisten, les jonk Lénk et les Jonk gréng.
«Nous sommes en faveur d’un système public fort, durable et unique, qui permet à ceux qui travaillent aujourd’hui de profiter demain dignement de leur pension», soulignent les cinq formations. Il faudrait toutefois «éviter qu’une réforme se fasse au détriment de la jeune génération». L’ensemble de la société devrait agir pour assurer la viabilité des pensions. «Chacun doit se montrer prêt à faire des compromis», insistent les jeunes politiciens.
Ils réclament la création d’un système de pensions unique pour salariés et fonctionnaires. Les deux régimes devraient être ajustés, sans toutefois supprimer les années de formation dans le calcul des pensions. Ils défendent aussi le maintien de l’âge légal de départ à la retraite (65 ans) et le principe des 40 années de cotisation. Par contre, des incitatifs devraient être créés pour soutenir ceux qui souhaitent travailler plus longtemps.
Dernière revendication : une hausse de la pension minimale, qui avec 2 293,55 euros se situe actuellement 258 euros en dessous du budget de référence calculé par le Statec pour une personne retraitée.