Pas moins de 5 241 images à caractère pédopornographique avaient été saisies chez le quadragénaire au printemps 2017. Mais à entendre ce père de famille de 45 ans, le matériel saisi par la police judiciaire aurait malencontreusement atterri sur ses deux ordinateurs et deux clés USB à la suite d’une «erreur de manipulation».
«Si j’étais conscient d’être un criminel ou de détenir du matériel pédopornographique, j’aurais tout effacé!», s’était-il défendu à la barre. Ses explications n’ont pas emporté la conviction du tribunal. Ce jeudi matin, la 18e chambre correctionnelle l’a condamné à 18 mois de prison avec sursis et une amende de 2 500 euros. Placé sous le régime du sursis probatoire pour une durée de cinq ans, le quadragénaire a l’obligation de se soumettre à un traitement.
Enfin, il lui est interdit d’exercer une activité professionnelle, bénévole ou sociale impliquant un contact habituel avec des mineurs pendant une durée de dix ans.
F. A.