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Pays de Briey : la Maison des frontaliers ouvre à Jœuf le 18 octobre


Selon l'Agape, plus de 120 000 personnes installées sur le territoire de la Meurthe-et-Moselle Nord et de la Moselle Nord franchiront la frontière d'ici à 2030 pour travailler. (photo www.ville-joeuf.fr)

À l’image d’une structure identique qui existe à Thionville, la Maison des frontaliers de Briey-Joeuf ouvrira ses portes en gare de Joeuf, le mardi 18 octobre.

L’Entente Briey-Jœuf est créée, le local a été trouvé. Les permanences commenceront le mardi 18 octobre. Après plus d’un an de paperasse, la Maison des frontaliers va enfin ouvrir ses portes dans les locaux du Pimm’s (Point information médiation multiservice), en gare de Jœuf. « Il nous a fallu un peu de temps pour trouver le bon support juridique. Nous n’avions pas envie de créer un syndicat mixte supplémentaire. Il nous fallait quelque chose de plus simple et d’évolutif », souligne François Dietsch.

La solution toute trouvée était donc de créer une Entente Briey-Jœuf avec trois représentants briotins (François Dietsch, Jean-Luc Collinet et Kevin Parachini) et trois représentants joviciens (Jean-Louis Cano, Françoise Berg et Emmanuel Bergé). Jean-Louis Cano sera également le président de la structure et assurera les permanences qui se dérouleront les mardis et vendredis de 10 h à 12 h et les samedis aux mêmes horaires, mais sur rendez-vous. Mais pourquoi créer une Maison des frontaliers sur le Pays de Briey?

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L’Agape (Agence d’urbanisme et de développement durable de Lorraine nord) a réalisé une étude sur les flux de travailleurs frontaliers. Selon elle, plus de 120 000 personnes installées sur le territoire de la Meurthe-et-Moselle Nord et de la Moselle Nord franchiront la frontière d’ici à 2030 pour travailler. « Le phénomène transfrontalier prend de l’ampleur, surtout avec la zone de Belval. Les gens du territoire se tournent davantage vers le Luxembourg plutôt que vers Nancy », observent de concert Jean-Louis Cano et François Dietsch.

Cette nouvelle structure sera donc là pour répondre à toutes leurs questions qu’elles soient d’ordre financières, administratives, culturelles, touristiques, familiales ou qu’elles concernent les transports, la législation du travail, la retraite, les études, les formations, etc.

Par ailleurs, de la documentation sera à la disposition du public et si Jean-Louis Cano ne parvient pas à trouver immédiatement une solution au problème de son interlocuteur, un nouveau rendez-vous pourra être pris et des renseignements complémentaires fournis. « Nous travaillerons en coopération avec le ministère de la Famille, de l’Intégration et à la Grande Région au Luxembourg. Ils sont très réactifs », reconnaît le président, qui bénéficie de 22 ans d’expérience dans le monde du travail au Grand-Duché pour aider les frontaliers.

« Nous ferons un point mensuel au sein de l’Entente pour adapter les permanences en fonction des besoins des demandeurs. Après, nous pourrons également organiser des conférences sur la fiscalité ou proposer des cours de luxembourgeois », envisage François Dietsch. Il y aura par ailleurs un panneau d’affichage avec toutes les offres d’emploi actualisées au Luxembourg qui sera visible dans le hall du Pimm’s.

Enfin, les responsables d’entreprises locales désirant travailler avec leurs homologues du Grand-Duché pourront également venir se renseigner à la Maison des frontaliers. « Nous avons plein de choses positives à réaliser. Il faut juste se laisser du temps pour voir comment les dossiers évoluent », conclut Jean-Louis Cano. Rendez-vous le mardi 18 octobre, de 10 h à 12 h, pour un premier voyage aux frontières du Grand-Duché!

Bérangère Di Genova (Le Républicain lorrain)

Maison des Frontaliers, dans les locaux du Pimm’s en gare de Jœuf. Tél. : 0033 662 20 74 45. Courriel : info@maisondesfrontaliers.com. Facebook : Maison des frontaliers