Contrairement à l’Allemagne, la Belgique a affirmé qu’elle ne comptait pas rétablir des contrôles temporaires à la frontière avec le Grand-Duché.

Le ministre des Affaires intérieures, Léon Gloden, a rencontré son homologue belge, Bernard Quintin. La Belgique et le Grand-Duché ont ainsi pu confirmer qu’il n’y aurait pas de contrôles aux frontières entre les deux pays. Bernard Quintin a par ailleurs assuré qu’il n’y aurait pas non plus de contrôles à l’intérieur de la Belgique à proximité du Grand-Duché.

Cette annonce intervient alors que la Belgique a annoncé vouloir renforcer les contrôles à l’entrée de son territoire, notamment sur les autoroutes ainsi que dans les bus internationaux, les trains et les aéroports. L’objectif de ces inspections ciblées, que le gouvernement belge ne considère pas comme un retour des contrôles aux frontières, est de freiner l’immigration clandestine sur des points névralgiques.

Le passage de la frontière restera donc fluide, contrairement à ce qu’il se passe actuellement en Allemagne. Depuis septembre 2024, le pays, qui avait déjà réintroduit des contrôles à l’est, a décidé de les étendre à l’ensemble de ses frontières pour lutter contre l’immigration clandestine. Une situation qui crée de nombreux bouchons et pose problème aux travailleurs frontaliers.

Contraire à l’esprit de l’accord de Schengen, qui vient de fêter ses 40 ans, cette décision a été vivement critiquée par le gouvernement luxembourgeois qui ne souhaite néanmoins pas pour le moment engager de procédure contentieuse à l’encontre de son voisin.