Pour que les Franciliens laissent leurs véhicules aux portes de la capitale française, et privilégient les transports en commun, la mairie a inauguré lundi 1 200 places supplémentaires accessibles dès le 1er décembre, moyennant un abonnement 75 euros par mois.
L’objectif de la Ville est de favoriser « les trajets en transport en commun, plus rapides et moins polluants », indique la mairie de Paris dans un communiqué transmis lundi. Ces places de parking se trouvent à l’ouest de la capitale (porte de Saint-Cloud/150 places, Foch/150 pl), sud (porte d’Orléans/40 pl), est (Bibliothèque François Mitterrand/200 pl, université Diderot/200 pl, Charlety Coubertin/60 pl, Bercy Saint-Emilion/200 pl, Bercy/40 pl, Marigny-Vincennes/30 pl) et dans le nord (porte de Saint-Ouen/50 pl et porte de Champerret/100 pl).
Réservé aux trajets domicile / travail
L’abonnement de 75 euros est « équivalent » au prix de « deux jours de stationnement en parking souterrain », selon la mairie de Paris, qui précise que le dispositif est ouvert aux Franciliens « qui s’engagent à terminer leur trajet en transports en commun » et qui possèdent un Pass Navigo en cours de validité.
En outre, le dispositif ne s’applique que pour des « trajets quotidiens domicile-travail », entre 5H30 et 23H59; ainsi le conducteur ne pourra entrer et sortir du parking qu’une fois par jour.
Enfin, le domicile du bénéficiaire et son lieu de travail « ne doivent pas se situer à proximité du parc de stationnement », précise-t-on. Dans un premier temps, les conducteurs devront souscrire à un abonnement et détenir une carte spécifique mais d’ici au printemps, ils pourront se rendre dans un parking en utilisant leur Pass Navigo.
Baisser la pollution de l’air
Après la mise en demeure par Bruxelles de la France en juin 2015 pour dépassement des valeurs limites de dioxyde d’azote sur 19 zones, dont la région parisienne, de nombreux élus métropolitains, de gauche comme de droite, ont manifesté leur souhait de diminuer le niveau de pollution de l’air à Paris et dans sa région, à horizon 2030. La maire de Paris (PS) Anne Hidalgo a ainsi décidé de la fermeture à la circulation des voies sur berges, contestée au départ par de nombreux opposants avant d’être entérinée récemment par une décision du tribunal.
AFP