L’OGB-L s’offusque des annonces de NV Getronics : le nouvel investisseur (GSH Private Capital Limited) menace l’entité de Belgique (126 personnes menacées) et du Luxembourg (10 salariés) de déclarer faillite si des économies à hauteur de 6 millions euros ne peuvent être réalisées.
L’OGB-L estime que bien avant la crise sanitaire, le groupe mondial connaissait déjà des difficultés avec l’arrivée d’un nouvel actionnaire en 2017, « avec des problèmes de cashflow en conséquences ». Avec l’arrivée du nouvel investisseur d’Afrique du sud GSH Private Capital Limited, une opération «recapitalisation» a été lancée : « toutes les entités de Getronics ont été reprises par l’investisseur, explique l’OGB-L, sauf l’entité du BELUX (NV Getronics) qui a été isolée ». C’est à celle-ci qu’on demande des économies aujourd’hui, sous peine de licencier près de 140 personnes en Belgique et au Luxembourg.
« La cerise sur le gâteau, s’agace l’OGB-L est que la direction de Getronics ne serait pas en mesure de licencier ces personnes directement, étant donné que cela leur coûterait trop cher en indemnités de départ légales. La direction veut que les personnes démissionnent d’elles-mêmes en contrepartie d’un package financier à hauteur de 50% des indemnités de départ auxquelles ils auraient pu prétendre en cas de licenciement. »
En plus de cela, les salariés restants devraient accepter une réduction de leur salaire de 5 à 15 %. « Si les salariés ne jouent pas le jeu, la direction veut déclarer l’entité BELUX en faillite », dénonce l’OGB-L, qui « s’offusque » de la méthode « immorale », qualifiée de « chantage ».
L’OGBL demande à ce qu’un Plan de Maintien dans l’Emploi (PME) soit négocié plutôt que de pousser les salariés à démissionner.
LQ