Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Lors du sommet européen à Bruxelles, le Premier ministre Xavier Bettel a rappelé son opposition à l’énergie nucléaire.
Le Premier ministre, ministre d’État, Xavier Bettel, a participé au Conseil européen à Bruxelles jeudi et vendredi. Comme le précise son cabinet, la réunion entre les chefs d’État et de gouvernement a débuté par un déjeuner commun avec le secrétaire général des Nations unies, António Guterres. Cette rencontre a notamment porté sur les développements les plus récents en Ukraine dans le contexte de la guerre d’agression russe, l’urgence climatique et les inégalités croissantes au niveau mondial. Le secrétaire général a remercié l’Union européenne pour le soutien qu’elle apporte aux Nations unies et pour son attachement au multilatéralisme. En ce qui concerne l’urgence climatique, António Guterres a particulièrement salué le «Green Deal» européen comme une étape cruciale vers le maintien de la limite de 1,5 degré.
Sur le point de l’Ukraine, les leaders européens se sont mis d’accord sur l’achat conjoint d’un million d’unités de munitions par l’Union européenne en faveur de l’Ukraine. En ce qui concerne le sujet de la redevabilité et de la lutte contre l’impunité, le texte de conclusions du Conseil européen salue explicitement l’accord sur la création d’un nouveau Centre international pour la poursuite de crime d’agression en Ukraine qui sera crucial pour la mise en place d’un mécanisme approprié (de préférence un tribunal spécial international, comme demandé par le Luxembourg et d’autres États membres).
En ce qui concerne le marché intérieur européen, Xavier Bettel a rappelé qu’il n’est pas encore une réalité et que 60 % des barrières identifiées il y a vingt ans persistent encore aujourd’hui. Pour illustrer ce point, le Premier ministre a souligné qu’il est moins compliqué pour un architecte canadien de s’établir au sein de l’Union européenne et d’être reconnu comme tel dans sa profession que pour un architecte européen souhaitant s’établir dans un autre État membre.
Le renouvelable : pilier de la neutralité
Pendant les débats sur l’énergie en Europe, Xavier Bettel a rappelé que «les énergies renouvelables sont le pilier central de la progression vers la neutralité climatique» et «qu’elles représentent d’ores et déjà plus de 80 % des nouvelles capacités de production d’électricité chaque année», stipulant aussi que l’énergie nucléaire est trop dangereuse, trop chère et arrive trop tard.
Les conclusions autour du sujet de l’énergie précisent que le Conseil européen invite les législateurs à trouver un accord rapide autour des propositions les plus intéressantes pour accélérer la transition démographique. Le Conseil souhaite aussi que le travail se poursuive pour réviser le marché de l’électricité européen et l’adapter pour la fin de l’année 2023. Le prix de l’électricité en Europe a explosé car il est lié aux évolutions du prix du gaz.
La réunion entre les leaders européens s’est conclue vendredi avec un sommet Eurozone qui a relevé les défis et opportunités autour de la situation économique et financière au sein de la zone euro. Les conclusions de cette rencontre accentuent l’importance d’une architecture financière européenne résiliente pour attirer des investissements durables, soutenir l’innovation et la création d’emplois et accélérer les transitions verte et digitale.
Cette opposition au nucléaire, pourtant sans danger et sans émission CO2, est aussi illogique que de dire qu’on est opposé au froid (ou au chaud).
Pourquoi sommes-nous dirigés par des idéologues qui ne connaissent rien, ni à l’énergie en général, ni au nucléaire, ni à rien de vaguement scientifique?