L’État français s’est dit prêt à aider à financer les travaux pour améliorer la circulation des trains dans le sillon mosellan.
Bonne nouvelle pour la mobilité dans la Grande Région. Quinze premiers projets de services express régionaux métropolitains (Serm), un temps baptisés RER métropolitains, viennent d’être labellisés en vue d’obtenir des aides de l’État français. «Les régions et les collectivités des territoires (de) Bordeaux, Chambéry, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Mulhouse, Nantes, Rouen, Saint-Étienne, Strasbourg, Toulouse et Tours ainsi que les porteurs du projet Lorraine-Luxembourg sont invités à poursuivre les travaux d’élaboration de leur Serm en vue de l’obtention du statut par arrêté», a indiqué le ministère de la Transition écologique français dans un communiqué.
Pour obtenir cette labellisation, les collectivités ont présenté les grandes lignes de leur projet (périmètre concerné, acteurs locaux mobilisés…). Les candidats labellisés doivent maintenant affiner leurs projets afin d’obtenir le «statut de Serm», avait expliqué le ministère en avril.
«Cette décision sera prise sur la base d’un dossier approfondi, qui devra préciser les objectifs, la feuille de route pour les atteindre, le plan de financement ainsi que la gouvernance du projet», a-t-il détaillé. Les premiers arrêtés pour attribuer le statut de Serm devraient être pris à la fin de cette année, selon le ministre délégué aux Transports, Patrice Vergriete. Cela ouvrira alors la porte à des aides financières apportées par l’État français.
L’idée de ce RER transfrontalier est d’augmenter le cadencement des trains et bus dans le sillon lorrain et vers le Luxembourg afin d’augmenter le nombre de passagers transportés et de permettre plus de flexibilité pour les usagers… comme le RER parisien. Les investissements seront colossaux, le projet est estimé à 600 millions d’euros. Il pourrait voir le jour à la fin de la décennie.