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[Tennis] Nerveux, Rodesch bute sur Blanchet à Roland-Garros


Pour sa première apparition dans les qualifications d’un Grand Chelem, Chris Rodesch s’est incliné 6-7 (5/7), 4-6, mardi, face au Français Ugo Blanchet dans une ambiance de corrida.

L’aventure sur la terre battue parisienne aura tourné court pour Chris Rodesch, engagé dans les qualifications de Roland-Garros pour la première fois de sa jeune carrière. Classé au 172e rang à l’ATP, l’ancien étudiant de l’université de Virginie a été éliminé 6-7 (5/7), 4-6 dès son entrée en lice, ce mardi, par le Français Ugo Blanchet (193e) dans une ambiance survoltée sur le terrain n° 12 où il était (très) difficile de se dégoter une place.

«Je suis déçu, c’est certain, déclarait le joueur de 23 ans en zone de presse. Je ne suis pas trop content de la façon dont j’ai joué. Mais bon, il faut dire aussi que c’était mon premier Grand Chelem donc il y avait un peu de nervosité.» Pourtant c’est bel et bien le natif d’Angelsberg (canton de Mersch) qui démarre la partie pied au plancher en s’emparant d’emblée du service adverse.

Un avantage aussitôt perdu par le licencié du TC Schifflange : «J’ai mal négocié mon jeu de service», résumait-il. Dès lors, personne ne cédera sa mise en jeu. Le n° 1 grand-ducal, premier Luxembourgeois présent porte d’Auteuil depuis Mandy Minella en 2021, aura bien une occasion de breaker à 4-4, mais le «local» ne flanchera pas.

Incapables de se départager, les deux joueurs se dirigent tout droit vers le tie-break. Et à ce petit jeu là, Blanchet prendra le meilleur départ pour mener 5-2, service à suivre. Mais Chris Rodesch se remobilise et parvient à revenir à 5-4. Avant de finalement céder 7-5. «Je dois dire qu’il a très bien joué lors du tie-break», constatait-il.

Loin de se laisser abattre, l’élève d’Anders Johansson repart au combat, accentue la pression et obtient même quatre balles de break dès l’entame du deuxième set. Encore une fois, le Français, poussé par un public en délire, trouve les ressources nécessaires pour s’en sortir.

«L’ambiance ? Un truc énorme !»

Et s’offrir à son tour quatre opportunités pour prendre les commandes. Toutes sauvées par le grand et puissant droitier, dont la vingtaine de supporters, drapeaux du Luxembourg sur les épaules, s’est fait entendre. Un répit d’une courte durée puisque le Haut-Savoyard, difficilement débordable, breakera blanc sur le jeu de service adverse suivant. Ce qu’il rééditera ensuite pour mener 5-2 grâce à ses coups tranchants.

Oui mais voilà, le Luxembourgeois n’est pas décidé à rendre les armes. Au contraire. Il élève alors le curseur et fait davantage douter son adversaire. Au point de se procurer deux balles de 5-5, sauvées par Blanchet. Qui scellera le sort de la rencontre en convertissant sa première balle de match. «J’ai eu des occasions, mais je crois que mes nerfs m’ont empêché de jouer mon jeu, celui que j’avais planifié», déplorait Chris Rodesch.

Et d’ajouter : «Pour mon premier Grand Chelem, hériter d’un Français, c’est un tirage assez dur. Mais ce n’est pas une excuse, je n’ai pas joué mon jeu. Lui a très bien joué et de manière intelligente car il a peut-être senti que j’étais un peu nerveux. Après, ça reste une bonne expérience. L’ambiance ? C’était un truc énorme ! Il n’y a pas que du négatif, je suis content d’avoir connu cette expérience et je compte l’utiliser dans le futur. Je suis encore plus motivé pour mieux faire.»

On retrouvera rapidement le jeune homme du côté de Vicence, en Italie, pour un dernier tournoi sur terre battue. Avant de switcher sur gazon pour préparer les qualifications de Wimbledon.

Les Luxembourgeois ont donné de la voix. Photo : dr

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