Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le géant differdangeois a réussi son deuxième meilleur chrono en carrière lors des séries du 400 m nage libre, jeudi, à Melbourne.
Deux jours après l’entrée en lice plutôt bonne de Julien Henx, c’était au tour de son compatriote Max Mannes de faire à son tour ses grands débuts dans ces championnats du monde en petit bassin. Aligné sur le 400 m nage libre, avant de conclure, dimanche avec le 200 m, le nageur d’Uster avait fixé son objectif : «Je veux aller plus vite que lors de mes dernières sorties.»
En trois courses, le nageur d’Uster avait signé, lors de sa course la plus rapide, un très bon 3’51« 02 lors des championnats de Suisse, à un peu plus d’une seconde de son record personnel (3’49« 82), à Ettelbruck.
Lors de la nuit de mercredi à jeudi, Max Mannes était sur le plot dès la première série. Si celle-ci a été remportée sans problème par le Turc Mert Kilavuz en 3’46« 32, le Luxembourgeois se classe deuxième, avec un temps de 3’50« 63.
Ce deuxième meilleur chrono en carrière a été réalisé quasiment seul, puisque Mannes, qui a nagé ligne d’eau n° 7, n’a pas pu s’appuyer sur ses adversaires directs. En effet, il n’y avait personne à la ligne n° 8 et le Bahaméen Luke Johnson, qui occupait la n° 6, était six secondes derrière.
Présent sur place, l’entraîneur fédéral Arslane Dris était moyennement satisfait : «Max signe son deuxième meilleur temps en carrière avec un temps de passage de 1’52« 29, ce qui est de bon présage pour le 200 m, dimanche. Il avait vraiment hâte d’entrer dans la compétition, car cela fait maintenant plus d’une semaine qu’on est ici et le temps commençait à devenir un peu long. Sur le plan technique, il a eu quelques ratés, notamment sur des virages. Je pense qu’il aurait pu nager encore plus vite, mais ça reste un bon début pour lui.»
Vivement le 200 m
Le principal intéressé est du même avis : «Globalement, je suis content de cette course. J’ai certes commis quelques erreurs sur les virages, mais c’est ma deuxième meilleure performance personnelle. Je me sens bien. Et j’ai vraiment hâte de nager le 200 m.» Il devra encore patienter un peu.
La nuit dernière, c’était au tour de Julien Henx de faire son retour dans le bassin abrité de Melbourne, sur le 50 m nage libre : «Par rapport au 50 m pap, je me sens un peu plus confiant. On se rapproche de Paris et on a mis l’accent sur le 50 m nage libre. J’en ai nagé beaucoup plus. Je serais content si je vois un 21« .»
Détenteur du record national de la discipline en 21« 78, il est passé quatre fois sous la barrière des 22« , la dernière fois il y a trois ans. Après avoir signé son troisième meilleur temps en carrière sur le 50 m pap, il espère au minimum rééditer la même performance. Cette année, son chrono le plus rapide est de 22« 27, à Chartres.
