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N11 : le premier radar-tronçon en service à la fin de l’année


Le radar-tronçon sera installé entre Waldhof et Gonderange et devrait entrer en fonction entre fin-2019 et début 2020. (Photo illustration AFP)

Dans une réponse adressée par François Bausch aux députés du CSV Léon Gloden et Jean-Marie Halsdorf, le ministre de la Mobilité et des Travaux publics dresse le plan de l’installation du tout premier radar-tronçon luxembourgeois sur la route nationale N11.

Pour ce premier radar-tronçon luxembourgeois, le choix du gouvernement s’est porté sur une portion de route de quelques kilomètres située entre les communes de Waldhof et Gonderange, à la limite entre le district de Luxembourg et celui de Grevenmacher. Dans sa réponse, le ministre précise que les « travaux de génie civil » sont en cours et que tous les équipements du radar-tronçon sont « commandés et en cours de production ». Pour la mise en service, elle devrait se faire vers la fin 2019, voire début 2020, « après une phase de test de quelques semaines », précise François Bausch. Dans l’intervalle, « le développement du logiciel nécessaire au traitement des données relatives aux infractions a débuté ».

Comment ça marche ?

Différant de son homologue fixe du point de vue du fonctionnement, le radar-tronçon permet tout simplement de mesurer la vitesse moyenne d’un automobiliste sur une distance plus ou moins longue, au lieu de capter une infraction à un endroit précis. En cas de dépassement des limites autorisées, la douloureuse est envoyée au conducteur, par contre s’il est dans les clous, les données sont effacées. Pour effectuer la mesure, la voiture est identifiée au début et à la fin du tronçon concerné par le biais de caméras, ensuite un ordinateur calcule le tout.

Du côté de la protection des données

Dans leur question, les deux députés du CSV s’inquiètent également du cas d’un radar-tronçon installé chez nos voisins allemands, du côté de la Basse-Saxe, où la Cour administrative vient de « suspendre l’applicabilité de ce type de contrôles routiers » depuis le 10 mai 2019 car ces derniers « empiètent sur le droit à l’autodétermination informationnelle et une base légale nécessaire y fait défaut en Allemagne ».

Pour le ministre de la Mobilité et des Travaux publics, cette décision de la Cour administrative a pour base la législation allemande, « toutefois les instances concernées (…) ont été saisies pour avais « , ajoute François Bausch.

LQ

Un commentaire

  1. Toujours une nouvelle façon de tondre le pauvre automobiliste!