Gérard Lopez a réagi ce lundi soir par un démenti à l’enquête de plusieurs médias l’accusant de racheter le LOSC via une société offshore basée dans les Iles Vierges britanniques.
Selon une enquête publiée lundi et réalisée conjointement par Mediapart (article réservé aux abonnés), Mediacités et France 3 Nord Pas-de-Calais, Victory Soccer, la société britannique avec laquelle Gérard Lopez a décidé de racheter le club de football lillois, est détenue par une société offshore à Hong-Kong, elle-même détenue par une autre société offshore basée dans le paradis fiscal des Iles Vierges britanniques.
Évoquant des « méthodes troubles » et des « soupçons de blanchiment », l’enquête pointe ainsi un montage « en forme de poupées russes » qui, outre les questions de régularité et d’éthique fiscales, ne permet pas de vérifier que Gérard Lopez est bien « le seul homme » derrière le rachat du LOSC.
Ce lundi soir, l’entourage de Gérard Lopez a réagi par voie de communiqué adressé à la rédaction du Quotidien : « Mediapart fait une présentation tronquée et biaisée des informations qui lui ont été transmises. Le LOSC n’a aucunement été racheté par une société domiciliée aux Iles vierges Britanniques. Gérard Lopez agit et investit en toute transparence, en toute légalité et dans le respect des réglementations des différents secteurs. Il ne nous semble pas nécessaire de commenter davantage cet article dont nous contestons fermement le contenu. »
L’enquête des trois médias dont Mediapart affirme aussi que Gérard Lopez a acquis par le passé des pourcentages sur des joueurs mineurs pour empocher des plus-values lors des transferts.
Le Quotidien