Plus de 400 montgolfières ont quitté simultanément, lundi matin, l’aérodrome de Chambley-Bussières (Meurthe-et-Moselle), où se déroule le Grand Est Mondial Air Ballons (GEMAB), mais sans battre le record de 2017 qui s’élevait à 456 aérostats, a-t-on appris auprès des organisateurs.
« Le Grand Est Mondial Air Ballons reste détenteur du record du monde de ballons alignés au décollage avec 456 ballons », ont twitté les organisateurs. Mais « un envol hors norme qui restera dans les mémoires, au coeur de la @régiongrandest », ont-ils ajouté.
En 2017, le record de la précédente biennale – qui s’élevait à 433 aéronefs en ligne au décollage – avait été battu avec l’envol simultané de 456 ballons. Sur trois lignes et une distance totale de cinq à sept kilomètres, des ballons de toutes les couleurs, aux mains d’aérostiers de 38 nationalités différentes, se sont gonflés simultanément, puis se sont élévés dans le ciel à partir de 07H30. Un public nombreux était massé au sol dès l’aube pour assister à l’envol des montgolfières.
La tentative de record, prévue initialement dimanche matin, avait été reportée de 24 heures par la direction des vols en raison des conditions météorologiques défavorables. « Vent calme et ciel dégagé, l’envol de la grande ligne commence », ont annoncé les organisateurs peu après 7 heures. Le GEMAB, organisé tous les deux ans depuis 1989 sur l’aérodrome de Chambley-Bussières et présenté par les organisateurs comme le plus grand rassemblement de montgolfières au monde, propose depuis vendredi et jusqu’au dimanche 4 août des « envols de masse » au lever du soleil et en fin de journée.
Pour la 16e édition, 1 135 pilotes et copilotes, dont 10% de femmes, sont inscrits à l’événement aéronautique où 400 000 visiteurs sont attendus. Le GEMAB, imaginé par Philippe Buron Pilâtre pour, entre autres, doter la France d’une manifestation aéronautique internationale, revendique quelque 30 millions d’euros de retombées économiques directes et indirectes. Outre les traditionnels baptêmes de l’air en ballon, hélicoptère ou ULM, une cinquantaine d’animations sont proposées aux petits et grands passionnés.
LQ/AFP