Le Luxembourg a été humilié par la Suède, ce samedi, à Stockholm. Un mois après le match nul en France, encaisser huit buts pour la première fois depuis 1982 (9-0 face à l’Angleterre), c’est violent.
Seul point positif de cette soirée cauchemardesque vécue à la Friends Arena, les Roud Léiwen n’auront pas encaissé la plus cuisante défaite de leur histoire puisque le 9-0 de 1982 contre l’Angleterre reste à ce jour le pire résultat de la FLF. Très, très, très maigre compensation, qui ne redonnera le sourire à personne, alors que le résultat de Toulouse, un mois plus tôt (0-0) était sans doute l’une des plus belles pages de l’histoire du ballon rond luxembourgeois.
Trois tirs cadrés, trois buts.
En première période, la Suède est très facilement parvenue à faire l’essentiel du boulot qui lui était assigné dans sa quête de qualification pour le Mondial-2018 : gagner et si possible largement. Si bien qu’à la pause, les hommes de Janne Anderson savent déjà que la pression sera sur les Pays-Bas et la France, qui jouaient en soirée.
Il faut dire que le Grand-Duché, un mois après son exploit à Toulouse, lui a bien facilité la tâche, avec, il est vrai, l’aimable assistance de l’arbitre turc, M. Göcek. Ce dernier siffle dès la 10e un pénalty plus que généreux qui ne sera jamais que le dernier avatar d’une campagne bien plombée par les décisions en défaveur des Roud Léiwen. Mais entre le duel perdu côté droit et l’intervention pas fautive mais un peu trop démonstrative de C. Martins, les hommes de Luc Holtz l’ont aidé à porter le sifflet à la bouche. Granqvist transforme (1-0).
L’enchaînement est par contre fatal. Mutsch, battu dans l’attaque du ballon, permet à Berg de se retrouver seul pour fixer Philipps et Joubert (2-0, 18e), puis une transmission dangereuse de Mutsch sur Holter est interceptée et l’axe n’a pas le temps de se replacer pour contrer Berg (3-0, 37e).
En deuxième période, l’avalanche
Le retour des vestiaires est un joli feu de paille et un appel intelligent de Joachim, bien servi par Philipps, lui offre une position de lob seul devant Olsen mais il expédie le ballon directement dans les bras du portier (48e) et un joli mouvement (enfin) permet à Gerson R. d’être servi en retrait par Joachim. Son tir frôle le montant (51e).
Ça pue le match maudit. Cela le sera jusqu’au bout. Berg élimine Philipps et C. Martins sur un contrôle à moitié raté et s’ouvre le chemin du but (4-0, 54e), Lustig est seul sur un coup-franc au deuxième poteau (5-0, 60e), Philipps voit une passe de Forsberg dans la surface atterrir sur sa main et occasionner nu deuxième pénalty (6-0, 67e), Berg signe un quadruplé au deuxième poteau, d’une tête décroisée (7-0, 71e), Mutsch oublie Toivonen au deuxième poteau (8-0, 77e). Une indignité nationale…
De notre envoyé spécial à Stockholm, Julien Mollereau
Suède – Luxembourg 8-0 (3-0 m.t.)
Friends Arena de Solna. Très belle pelouse. Arbitrage de M. Göcek (Tur). 50 022 spectateurs.
Évolution du score : 1-0 Granqvist sp (10e), 2-0 Berg (18e), 3-0 Berg (37e), 4-0 Berg (54e), 5-0 Lustig (60e), 6-0 Granqvist sp (67e), 7-0 Berg (71e), 8-0 Toivonen (77e) Cartons jaunes : Da Mota (59e) au Luxembourg.
SUEDE : Olsen – Lustig (60e Krath), Granqvist (80e Helander), Lindelöf, Augustinsson – Larsson, Johansson, Claesson, Forsberg – Toivonen, Berg (74e Kiese Thelin).
LUXEMBOURG : Joubert – Mutsch, Philipps, Malget, Jänisch – Holter, C. Martins (72e Skenderovic)) – O. Thill (46e Gerson R.), V. Thill (46e Turpel), Gerson R. – Joachim.
La France…un accident. Donc, on reste mediocre.
La honte! c’était le moment le plus propice pour montrer tous les efforts entamés lors de cette campagne de qualifications, et la…8-0. Et pourtant, là il n y a aucune excuse possible pour justifier un tel score, vu qu’à part Jans (un element important pour la défense, je l’avoue) et Channot, le cadre était au complet. Ce sont t-ils vu trop beaux après la Bielorussie et la France? Très probablement; trop relachés et aucune concentration. De plus, inutile de faire 0-0 avec la France, si après on perd avec un score fleuve, lui aussi historique!