Où en est la coopération franco-luxembourgeoise en matière de mobilité transfrontalière ? Yuriko Backes, ministre de la Mobilité et des Travaux publics, Franck Leroy, président de la Région Grand Est, et Laurent Touvet, préfet de la Moselle, ont partagé, ce mercredi, leur feuille de route multimodale.
Réduire le trafic et la pollution
Un « partenariat exemplaire » qui vise précisément à répondre aux besoins croissants de la mobilité transfrontalière. « Les ambitions du protocole d’accord franco-luxembourgeois (2024-2025 et 2028-2030) prévoient à terme de faire circuler jusqu‘à dix trains par heure et par direction, dont un TGV et un train de marchandises », a annoncé Franck Leroy.
Des engagements financiers pour des projets structurants : voilà le carburant indispensable, des deux côtés de la frontière, pour réduire à la fois le trafic et l’empreinte carbone. « Mais tous ces chantiers doivent cohabiter avec le trafic actuel », a souligné le patron du Grand Est. « Nous comprenons l’impatience des usagers mais ces aménagements doivent se réaliser avec une circulation qui ne cesse d’augmenter. »
Transports en commun et covoiturage
L’élargissement de l’autoroute A3 à 2×3 voies, débutés en 2022, sera terminé fin 2030. À ce jour, les travaux entre la Croix de Gasperich et l’Aire de Berchem sont en phase finale, avec la mise en place de la signalisation prévue pour mars. « Une étape qui permettra l’ouverture du premier tronçon stratégique. »
Depuis le 1er janvier, la Région est gestionnaire de 525 km de routes, dont l’autoroute A31 (dans la partie non concédée), a aussi rappelé Franck Leroy qui souhaite étudier la création d’une mise à 2×3 voies, avec « notamment une voie dédiée aux transports en commun (TC) et au covoiturage en continuité des aménagements réalisés côté grand ducal. »
Des projets cofinancés
Parmi toutes les mesures présentées, notons celles qui visent à multiplier par 2,5 la capacité ferroviaire en heure de pointe. « En 2026, 13 500 places assises seront disponibles, puis 22 500 places à l’horizon 2030, contre 9 000 places actuellement. ».
Pour renforcer la composition des trains, la Région a acquis 16 nouvelles rames (118 M€). L’entretien de la totalité du parc nécessite un nouveau centre de maintenance. Le chantier de Montigny-lès-Metz, 105 M€, dont 50 M€ cofinancés par le Luxembourg, avance. Dédié au matériel roulant Fluo Grand Est, sa mise en service opérationnelle est prévue en décembre 2026. « C’est une réalisation qui illustre parfaitement notre coopération et notre ambition commune d’une mobilité transfrontalière plus durable et performante », se félicite Franck Leroy.
Déi grenziwwerschreidend Zesummenaarbecht an der Mobilitéit tëscht
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Déi 1. Etapp war zu Betebuerg fir d’Visitt vum Chantier Pont Hammerel@yuriko_backes
@_franck_leroy
Brigitte Torloting @laregiongrandest pic.twitter.com/T2lFVoWIIR— MMTP (@mmtp_lu) January 29, 2025