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Mike Schneider : «Comme ça, on met un peu la pression sur le F91»


Mike Schneider (à d.) s'entend comme larrons en foire notamment avec les frères Thill (photo: Le Quotidien)

Les joueurs de Paolo Amodio n’ont pas vraiment connu beaucoup de soucis à s’imposer au stade Jos-Philippart. Avec notamment deux nouveaux buts d’un Mike Schneider (22 ans) qui carbure ces dernières semaines.

Vu la remise annoncée dimanche matin, vous passerez donc les fêtes en tête de la BGL Ligue…

Mike Schneider : On savait qu’il y avait de très grandes chances qu’il neige ce dimanche. Du coup, on avait bien dans la tête qu’en l’emportant on passerait toute la trêve hivernale à la première place. On est contents d’avoir désormais ce match derrière nous et surtout qu’il se soit transformé en victoire. Avec elle, on met un peu la pression sur Dudelange. On les oblige à devoir gagner leur match en retard face à Pétange.

Vous avez bien terminé votre année 2017 avec une large victoire… qui aurait pu être encore plus ample dans les chiffres…

On savait bien que Rodange pouvait être un adversaire compliqué, mais on a su leur mettre la pression d’entrée avec deux buts rapides (NDLR : c’était 0-2 à la 7e!). Avec ça, on s’est facilités la tâche nous-mêmes. Si le tableau d’affichage était resté bloqué plus longtemps sur 0-0, on aurait peut-être pu être mis difficulté. Le terrain? Il était un peu plus difficile en deuxième période mais globalement, compte tenu des circonstances, on pensait vraiment qu’il serait bien pire que ça. Au final, on termine 2017 avec 31 points au compteur et la place de leader. Avant le début de la saison, on aurait forcément signé des deux mains pour qu’il en soit ainsi.

Sur un plan plus personnel, avec votre doublé, vous en êtes à 5 buts sur vos 3 derniers matches. Cela vous est déjà arrivé de marquer autant?

Non, jamais. Pour vous dire, j’avais inscrit 6 buts sur mes 5 dernières saisons. C’est vous dire si ce qu’il m’arrive n’est pas ordinaire. Mais je le mérite peut-être vu que je bosse beaucoup à l’entraînement. La finition notamment. C’est normal puisque j’ai un rôle beaucoup plus offensif que par le passé. J’évoluais en tant qu’arrière gauche alors qu’aujourd’hui, je joue dans une registre bien plus offensif au poste d’ailier, voire en homme libre derrière l’attaquant comme cela a été le cas ce samedi, aux côtés d’Olivier Thill. Ma place préférée? Ailier, mais on va dire que cela ne me dérangera pas si on me demande un jour de dépanner à l’arrière.

Votre équipier Ben Vogel nous a glissé que c’est depuis qu’il a dit dans une interview (lire notre édition du 16 novembre) que vous ne marquiez pas assez que vous faites trembler les filets à chaque match…

Oui (il rit). D’ailleurs, il me le rappelle chaque lundi à l’entraînement. Il a l’air content de lui. Il est du genre à pas mal me taquiner. Et je voulais montrer que j’étais capable d’inscrire plus de buts.

Vous avez déjà joué à un meilleur niveau qu’à l’heure actuelle?

Je pense que je pratique le meilleur foot de ma carrière. Et c’est certainement grâce à cette équipe. On s’entend tous très bien, sur comme en dehors du terrain. Du coup, sur les pelouses, on se trouve les yeux fermés. Surtout avec Manu Françoise, les frères Thill et Ben Vogel. J’ai bien commencé la saison, avant de connaître un petit souci physique et de bien revenir ces dernières semaines. C’est même un peu dommage pour moi que la trêve arrive aujourd’hui.

Et au niveau de l’équipe, elle va faire du bien ou plutôt briser votre élan actuel?

Elle va faire du bien! On sent pour le moment à l’entraînement que nous ne sommes plus aussi bien qu’avant. Vu que nous avons joué la Coupe d’Europe fin juin, cela fait presque six mois qu’on joue sans s’arrêter. Et ça, quasi sans avoir eu de temps libre. S’arrêter quelques jours avant de se retrouver en janvier, cela va permettre de recharger un peu les organismes.

Vu la longueur de la trêve, en février, ce sera un peu comme un deuxième championnat qui débutera. Et ce devra être celui de la confirmation pour le Progrès. Cela n’est jamais simple…

C’est vrai. Et il faudra qu’on s’y mette tout de suite puisqu’on recommencera avec un déplacement du côté du Fola. Cela sera tout sauf simple. Mais je suis sûr que nous possédons toutes les qualités pour livrer une deuxième partie de saison aussi réussie que la première.

Retrouvez l’intégralité de la page dédiée à la 11e journée de la BGL Ligue dans votre Quotidien du lundi 11 décembre.

Julien Carette