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Meurtre dans un Ehpad de Thionville : une aide-soignante licenciée pour abandon de poste


La salariée qui avait abandonné son poste la nuit du meurtre de l’octogénaire a récemment été licenciée. (Photo Armand Flohr)

En mai, une octogénaire, résidente d’un Ehpad de Thionville, avait été retrouvée morte dans sa chambre. Une intérimaire, suspectée du meurtre, avait été mise en examen et écrouée. L’aide-soignante titulaire, qui avait abandonné son poste cette nuit-là, a été licenciée pour faute.

Il y a presque deux mois, le corps sans vie de Marie-Madeleine Hirtzberger, âgée de 84 ans, était découvert, par une intérimaire, dans sa chambre, au rez-de-chaussée de la maison de retraire Sainte-Madeleine de Thionville. Depuis, les investigations se poursuivent dans le cadre de la commission rogatoire ouverte pour « meurtre ayant pour objet la préparation d’un délit ou l’impunité de son auteur » et « vol sur personne vulnérable ».
Deux jours après le meurtre, Samia Hani, l’aide-soignante intérimaire de 46 ans soupçonnée d’avoir élaboré un macabre scénario était interpellé. Elle avait reconnu un vol qui aurait dégénéré. Mise en examen et écrouée pour ces faits, elle encourt la réclusion à perpétuité.

Ce lundi, le Républicain Lorrain révèle que qu’en parallèle du volet judiciaire, la Fondation Lenternier, qui gère l’établissement, a licencié, pour faute grave, l’aide-soignante titulaire du poste, qui avait quitté son travail cette nuit-là, au motif qu’elle avait des soucis personnels. Et ce, sans en avertir sa hiérarchie comme l’impose le règlement qui prévoit, chaque nuit, la présence de deux aides-soignantes.

D’après l’employeur, l’abandon de poste a facilité la commission du meurtre. Après le départ de celle qu’elle avait incitée à rentrer chez elle, l’intérimaire avait ainsi pu se retrouver seule et commettre son forfait.