Un individu a été interpellé et placé en garde à vue, soupçonné d’avoir pris part aux jets de pétards qui ont blessé le gardien et le médecin de l’OL et entraîné l’arrêt définitif de la rencontre Metz-Lyon samedi soir, selon une source policière.
Un peu plus tôt, le président du club messin Bernard Serin avait annoncé que les auteurs des jets de pétards avaient été identifiés et allaient être interpellés. « Les personnes sont identifiées par nos dispositifs de surveillance. La tribune Est basse a été bouclée pour filtrer les sorties et interpeller les gens identifiés », a expliqué Bernard Serin en conférence de presse.
Anthony Lopes, le gardien de Lyon, s’est écroulé à la demi-heure de jeu, juste après l’ouverture du score de Gauthier Hein pour Metz, après plusieurs explosions de pétards à côté de lui. A la 30e minute de jeu, un 2e pétard a notamment explosé à proximité du portier de l’OL, alors qu’il était à terre après le jet d’un premier pétard. L’arbitre Lionel Jaffredo a alors pris le ballon en mains et ramené les équipes au vestiaire pour tenter de calmer les esprits. Sonné, Anthony Lopes a d’abord été amené dans les vestiaires puis conduit à l’hôpital de Mercy par les pompiers pour passer des examens. Le gardien a indiqué dimanche, sur son compte Instagram, souffrir temporairement de surdité traumatique.
Le match Metz-Lyon, interrompu d’abord provisoirement vers 20h30, a été finalement arrêté définitivement vers 21h20 par l’arbitre, après concertation avec les délégués de la Ligue de football professionnel et les pouvoirs publics.
Le FC Metz risque des sanctions devant la commission de discipline de la Ligue de football professionnel, voire de perdre le match sur tapis vert. La Ligue « regrette ces incidents » et sera « intransigeante », a-t-elle annoncé dans un communiqué.
Le Quotidien/AFP