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Metz : le drone de la police sévit pour des déconfinés sans motif


La police messine utilise un drone pour faire respecter le confinement. Et ça ne plaisante pas : samedi, 13 joueurs de foot ont pris chacun un "carton"... (Photo d'illustration : AFP).

La contrainte du confinement est vraisemblablement trop forte pour quelques Messins. Mais le drone utilisé par la police sévit.

Le drone que la police de l’air et des frontières (PAF) prête à sa cousine de la sécurité publique a survolé le quartier de Bellecroix dans l’après-midi de samedi. Un coup d’hélice pour vérifier que la partie de foot engagée la veille n’avait pas repris, sur un stade où des fonctionnaires avaient précipité le coup de sifflet final sur les coups de 18 h 30 vendredi. Pas de prime de match pour les treize joueurs surpris en pleine infraction avec les règles du confinement, mais un retour au vestiaire placé sous le signe de l’amende. 135 euros chacun. Ça commence à faire cher du but.

Un second groupe a pris lui aussi quelques libertés avec la réglementation imposée par le virus, en partageant une partie de cartes au pied d’un immeuble du Sablon. Pas de bol pour les dix joueurs qui prenaient le soleil pile-poil dans une zone de contrôle. «Tous verbalisés, tous dispersés», résume un membre de la police. La petite sortie a coûté 1 350 euros au groupe qui, pour le même prix, aurait pu s’offrir 54 cartes dorées sur tranche à l’or fin trois couches.

Nombreux lieux interdits

Ces Messins du Sablon ont multiplié les erreurs en sortant de chez eux pour se rassembler, a fortiori sur une aire de jeu durant le week-end. Deux jours durant lesquels cet espace ne peut pas être utilisé. C’est l’arrêté du préfet qui le dit. Didier Martin en a signé un nouveau qui est entré en vigueur vendredi à minuit pour interdire la fréquentation de tous les lieux publics de promenade. La liste est large, mais elle intègre notamment les parcs et jardins, les forêts, les chemins le long des berges et tous les étangs et plans d’eau.
Ce n’est ni plus ni moins qu’une répétition du scénario déjà appliqué à Pâques.

(Le Républicain lorrain)

Un commentaire

  1. Je trouve un peu scandaleux au niveau local qu’un préfet aille à l’encontre d’une loi présidentielle et l’applique à sa manière pr nous priver de sortir, alors qu’il est bien spécifié qu’il nous est donné le droit de sortir une heure par jour, tous les jours. Je suis handicapé, vivant en studio et je tiens à ne pas remercier M. Le préfet pr sa moi liberticide.