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Metz-Congrès : quel bilan, un an après ?


Metz-Congrès, réalisé par l'architecte Jean-Michel Wilmotte, a carrément été sélectionné au début de l'été pour le prestigieux concours d'architecture américain "A+Awards" (Photo : Karim Siari).

Il y a un an, Metz-Congrès était inauguré. Depuis, le centre a accueilli près de 200 événements et plus de 63 000 participants. On fait le point sur ce qui fonctionne et sur ce qu’il faut encore améliorer.

Un excellent taux d’occupation

Lors des quatre derniers mois de l’année 2018, juste après son inauguration, Metz Congrès Robert-Schuman a accueilli 72 événements. Depuis le début de l’année 2019, il y en a eu 114 de plus. Des congrès, colloques, réunions, salons, séminaires, assemblées générales. « De très nombreux acteurs ont trouvé l’espace et la formule dont ils avaient besoin, se félicite Michel Coqué, le directeur général de Metz Événements. En tout, plus de 63 000 visiteurs ont fréquenté le centre à l’occasion de ces événements. Ces chiffres sont bien supérieurs à nos prévisions. Et le carnet de commandes est déjà bien rempli pour 2020 et 2021. La dynamique devrait donc se poursuivre. »

Une commercialisation efficace

« Ce résultat, on le doit aux efforts communs des équipes de Metz Événements et de l’agence Inspire Metz, poursuit Michel Coqué. Pour commercialiser ce centre, nous avons besoin de promotion du territoire. C’est ce que fait Inspire Metz. Ils sont à nos côtés lors des grands événements internationaux où les congrès se vendent : IBTM à Barcelone, Imex à Francfort et Heavent à Cannes. »

Une capacité à accueillir de très grands événements

Lors de sa première année d’exploitation, le Centre des congrès a accueilli un événement international majeur : le G7 de l’environnement. « Ça ouvre de nouvelles perspectives, indique Michel Coqué. Puisque nous avons démontré notre capacité à accueillir un événement de cette ampleur avec tout ce que ça implique, en matière de sécurité notamment, nous avons un atout supplémentaire sur le marché. »

Un manque d’événements grand public

Combien de Messins ou de Métropolitains ont eu l’occasion de pénétrer au sein du Centre des congrès ? Très peu. Et c’est une faiblesse, pour un équipement financé en grande partie par le contribuable. « C’est lié à la nature des événements organisés dans ce lieu, explique Michel Coqué. Les événements grand public y sont très rares. Souvent, le grand public ne sait même pas ce qu’il s’y passe car nos clients nous demandent la confidentialité la plus totale. Qui sait, par exemple, que Metz a accueilli, il y a quelques semaines, le congrès national d’une des plus grandes mutuelles françaises ? »

Un problème de stationnement

Tout le monde le sait désormais : le stationnement est très difficile dans le quartier. Il suffit qu’un congrès soit organisé un jour de match aux Arènes ou de soldes à Muse, et il devient impossible de se garer. « En réalité, il y a deux cas de figure, corrige Michel Coqué. Pour les congrès nationaux, 90 % des congressistes arrivent en train. De ce point de vue, la localisation est parfaite et il n’y a aucun problème. En revanche, pour les événements d’envergure régionale ou locale [qui représentent 66 % des événements et 64 % des participants en 2019, NDLR], c’est vrai que les visiteurs éprouvent des difficultés à stationner. Ce problème est connu et les collectivités sont à la recherche de solutions. »

Anthony Villeneuve (Le Républicain Lorrain)