Accueil | A la Une | Menace d’attentat dans plusieurs lycées de Moselle : au moins dix établissements impactés

Menace d’attentat dans plusieurs lycées de Moselle : au moins dix établissements impactés


Le lycée Jean de Pange fait partie de la liste de lycées ayant reçu des menaces. (Photo : Florian Chambon)

Ce matin, une dizaine de collèges et lycées ont été la cible de menaces terroristes en Moselle. Des messages menaçants ont été envoyés à plusieurs établissements du département. Les vérifications sont en cours, certains lycées ont été évacués.

Le piratage des messageries informatiques propre aux établissements scolaires, aux élèves et aux parents se poursuit en Moselle et dans d’autres territoires français. Après l’ensemble scolaire Jean-XXIII à Montigny-les-Metz vendredi, dix autres établissements du 57 on été touchés ce lundi matin. Avec toujours ce même message qui atterrit dans les espaces numériques de travail et qui annonce qu’un attentat va s’y produire.

Liste des établissements concernés

Les établissements concernés sont les lycées Louis-Vincent (Metz), Charlemagne (Thionville), le lycée de Saint-Avold, le lycée Saint-Vincent-de-Paul à Algrange, le lycée de Sarreguemines ainsi que les deux lycées de Fameck.
Dans cette dernière ville, le collège a également été impacté. Les collèges de Cattenom et Behren-les-Forbach ont également reçu des menaces.

Dans tous ces établissements, les « levées de doute » sont en train de se faire ou sont en passe d’être achevées. Les établissements n’ont pas tous été forcément évacués, certains destinataires ayant consulté leur messagerie durant la nuit. Dans certains cas, dès l’alerte donnée, l’établissement à été interdit d’accès afin de procéder aux vérifications d’usage.

Des messages reçus dans la nuit

D’après la police, des messages identiques et menaçants ont été reçus depuis cette nuit sur les réseaux sociaux par plusieurs personnes liées à l’établissement.

Du côté des lycéens, c’est la confusion totale. Matthis, 17 ans, élève au lycée Louis Vincent de Metz, était dans son bus quand, à 7h du matin, il a reçu un message de sa mère. Laquelle avait reçu un e-mail indiquant une possibilité d’attentat dans l’établissement. « Quand je suis sorti du bus, beaucoup d’élèves attendaient à la gare routière. Devant le lycée, des CPE et des surveillants d’établissement nous on empêchés d’entrer. » De son côté, Badr, 16 ans, a vu deux fourgons de police. « On n’a quasiment aucune autre info pour l’instant. »