Marine Le Pen, qualifiée pour le second tour de l’élection présidentielle face à Emmanuel Macron, a jugé dimanche le résultat du premier tour « historique », indiquant qu’une « première étape est franchie ».
Le second tour sera le choix entre « la grande alternance » et « la dérégulation », a-t-elle affirmé dans une déclaration de moins de cinq minutes prononcée depuis son fief d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais).
Selon les estimations de plusieurs instituts de sondages, Emmanuel Macron est arrivé en tête (23-24%) devant la candidate FN (21,6-23%).
« Vous avez reposé sur moi désormais la responsabilité immense de la défense de la nation française, de son unité, de sa sécurité, de sa culture, de sa prospérité et de son indépendance », a encore affirmé Mme Le Pen, exprimant sa « plus profonde gratitude » à ses électeurs.
Selon elle, les Français devront désormais choisir entre « une dérégulation totale, sans frontières et sans protections », et « la France, des frontières qui protègent nos emplois, notre pouvoir d’achat, notre sécurité, notre identité nationale ».
La « grande alternance » qu’elle propose est celle qui mettra au pouvoir « d’autres politiques, d’autres visages », a-t-elle encore affirmé.
Attaquant Emmanuel Macron, elle a estimé que « ce n’est évidemment pas avec l’héritier de François Hollande et de tous les échecs de ce quinquennat catastrophique que cette alternance tant attendue viendra ».
La candidate du Front national a lancé « un appel » aux « patriotes sincères » pour « sortir des querelles périmées, des a priori et des ressentiments ».
Le Quotidien / AFP