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Manif anti-restrictions : quelques débordements après un début pacifique


Photo David Marques

Peu après 15 h 30, une frange de manifestants a tenté de forcer, depuis le Glacis, le barrage policier vers le centre-ville. Une demi-douzaine de personnes ont été arrêtés. Auparavant, un cortège bruyant, mais pacifique, s’était élancé depuis la Gare.

Plus de mille personnes se sont réunies ce samedi après-midi à Luxembourg pour manifester contre les restrictions anti-sanitaires du gouvernement.

Resté dans un premier temps paisible, des débuts de débordements étaient à signaler peu après 15 h 30. Des pétards ont éclaté et des fumigènes ont été allumés.

L’autopompe se tient prête

Depuis le Glacis, une frange de manifestants ont tenté de forcer le barrage de la police dressé dans l’avenue de la Porte-neuve. Plusieurs dizaines ont cherché la confrontation avec les forces de l’ordre, qui ont cependant réussi à maîtriser rapidement le mouvement.

Contrairement à samedi dernier, l’autopompe de la police belge n’a pas dû être déployée. Elle se tenait toutefois prête dans une rue adjacente.

Une demi-heure plus tôt, les manifestants de la Polonaise solidaire, réuni à quelques dizaines à peine au Glacis, était tout content de voir arriver le cortège du «rassemblement national», ayant réuni entre 500 et 1 000 personnes.

Les organisateurs anonymes avaient donné, sur le coup de midi, rendez-vous aux leurs sur le parvis de la Gare, ce qui était contraire aux dispositions des autorités.

Cortège bruyant, mais paisible depuis la Gare

La police, déployé en nombre, a cependant veillée au grain. Il a été convenu que le cortège bruyant, mais paisible pouvait se rendre jusqu’au Glacis, en passant par l’avenue de la Gare, la Passerelle, le boulevard Roosevelt et le boulevard Royal.

Tout à coup, le cortège a cependant pris une autre direction en prenant l’avenue Emile-Reuter. Coup de chaud ensuite à la Place de l’Étoile. Les manifestants ont décidé de s’engager sur le boulevard de la Foire rempli de voitures. En fin de compte, ils sont arrivés sans heurts au Glacis.

La manifestation éclate

«Rester ici, ne partez pas vers le centre. La police va vous taper dessus», s’écria peu de temps après un des organisateurs de la Polonaise solidaire. Mais comme il y a une semaine, une petite centaine d’irréductibles ont tenté le coup. En vain jusqu’à 16 h.

Peu après 16h30, quelques dizaines de fauteurs de trouble ont tout de même tenté de pénétrer dans le centre-ville, faisant face aux forces de l’ordre.

Les clients des Galeries Lafayette ont été bloqués momentanément à l’intérieur des lieux. Les locaux ont finalement été fermés. Un homme a été interpellé par la police grande-ducale.

Les Galeries Lafayette ont été contraintes de fermer leurs magasins en fin d’après-midi. Photo Laurent Duraisin

Un jeu du chat et de la souris s’est engagé entre les manifestants et la police, slalomant entre la place d’Armes, la Gëlle Fra ou encore l’avenue Monterey.

À 17 heures, la situation semblait revenir à la normale.

Une demi-douzaine d’arrestations

La police informe qu’une demi-douzaine de personnes ont été arrêtés pour trouble à l’ordre public.

Les forces de l’ordre continuent aussi à être présentes dans la capitale pour intervenir si cela s’avère nécessaire.

David Marques et Laurent Duraisin

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Un commentaire

  1. Joanna Bonzon

    Marre de ces personnes qui ne font aucun effort collectif et veulent s’imposer dans une société qu’ils contestent ; un non sens!