La capitale vient donc de vivre son troisième week-end de manifestations antirestrictions covid. Des rassemblements qui ont clairement changé de visage et de dynamique depuis les importants débordements du 4 décembre.
Le premier mouvement à s’insurger contre les mesures sanitaires fut le rassemblement trois en un baptisé «Saturday for liberty, Party in the citiy & Polonaise solidaire». Le journaliste Jean-Marie Jacoby et Peter Freitag, ancien collaborateur du Parti pirate, se retrouvent en tête de ce groupement qui, selon ses dires, a déjà défilé 56 fois à travers la capitale.
Le 11 décembre a été annoncée au Glacis, la création d’un parti politique nommé «Mir d’Vollek» («Nous le peuple»). Ce 18 décembre, le recrutement de membres a repris et a été annoncée l’organisation de «groupes de travail» pour mieux préparer les prochaines étapes. Les discours sont restés inchangés. Et remplis de fausses vérités et de théories conspirationnistes.
Le second mouvement à se créer fut la Marche blanche silencieuse, qui a réuni ces derniers mois jusqu’à 4 000 personnes partis se balader en Ville. Dimanche passé, ils n’étaient plus que quelques centaines. Le Dr Benoît Ochs, qui risque une interdiction d’exercer pour ses propos et traitements contraires à la déontologie médicale, s’est profilé comme un des leaders de ce regroupement.
Une « dictature »
Le mouvement le plus récent est le «rassemblement national», qui s’est formé de toutes pièces sur les réseaux sociaux à l’initiative d’organisateurs anonymes. Sacha Borsellini se profile toutefois de plus en plus comme le porte-parole, tout en continuant à publier des textes et vidéos truffés de fausses informations scientifiques et sanitaires.
Tous ont comme point commun de croire vivre dans une «dictature». Leur slogan : «Liberté, Liberté». Mais au-delà de ces deux caractéristiques, il n’y a plus grand-chose qui unit les trois mouvements antirestrictions. Sur les réseaux sociaux, la confusion est présente, les uns vantent l’amour et la paix, les autres applaudissent les débordements.
Un constat s’impose : contrairement au covid, ces vagues de manifestations semblent s’essouffler. De semaine en semaine, les participants, qui estiment représenter le «peuple», deviennent moins nombreux.
LQ
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Schlot se kromm a kröppelech….a loost se dono einfach leien.