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Manifestation nationale : une démonstration de force, revivez notre direct

Prévue de longue date, la manifestation syndicale pour protester contre la réforme du système de pensions a eu lieu ce samedi 28 juin, dès 11 h. Revivez cette mobilisation exceptionnelle avec nos journalistes sur place.

De Sophie Wiessler, Christelle Brucker et David Marques

📸 En images

📌 À retenir :

  • Mobilisation nationale significative : des milliers de manifestants se sont retrouvés en centre-ville pour faire entendre leurs revendications. 25 000 personnes auraient défilé selon les syndicats, la police, elle, fait état de 12 000 à 14 000 personnes.

  • Aucun débordement : la manifestation s’est déroulée dans le calme et a vu frontaliers, secteur privé et secteur public se mélanger afin de porter un vrai signal de mécontentement collectif dans le contexte social actuel.

  • Dialogue attendu : suite à cette démonstration de force, les leaders politiques sont appelés à engager des discussions concrètes pour répondre aux demandes exprimées.

13 h 15.- La manifestation se termine

Après les discours, les manifestants se dispersent sur la place Guillaume II et une chanson démarre sous un soleil de plomb. Les rues du centre-ville sont noyées de rouge et de verre.

Prochain rendez-vous attendu : le 9 juillet. Frieden recevra en effet les partenaires sociaux pour une première concertation. La CGFP, le syndicat de la fonction publique, compte y participer. Qu’en est-il de l’OGBL et du LCGB? «Aucune décision ne sera prise avant lundi», avait confié Nora Back avant la manifestation.

En principe, le front syndical est disposé à renouer le dialogue. Réponse lundi ➡️ Manifestation nationale : le front syndical prêt à en découdre

D’autres actions potentiellement prévues

Lors de son discours, Patrick Dury n’a pas hésité à annoncer de potentielles autres actions si le gouvernement refuse d’entendre la voix des syndicats.

«L’OGBL et le LCGB n’hésiteront pas à mener d’autres actions et à emprunter d’autres voies pour défendre les droits des salariés et des retraités. Est-ce que notre modèle social échoue à cause des compétences sociales du gouvernement ? En clair, la question est de savoir si notre gouvernement fait partie du problème ou de la solution. Et le Premier ministre nous doit une réponse à cette question.»

13 h.- «Marins d’eau douce»

Et Patrick Dury de poursuive : «Notre pays a eu beaucoup de chance d’être dirigé, notamment dans les moments difficiles, par des ministres d’État, de véritables hommes d’État, qui ne sont pas allés se balader dans la forêt, tels que Thorn, Santer, Juncker et Bettel. Et notre pays a également eu la chance d’avoir, au bon moment, de véritables CEO et pas des marins d’eau douce, mais des personnalités telles que Faber, Kinsch et Wurth, qui ont pris les rênes de l’économie.

Ce fut ensuite une chance encore plus grande que ces 3 partis, le gouvernement, le patronat et les syndicats, se soient réunis au sein de la tripartite et aient mis en place un modèle social.

La voie tripartite est et a souvent été difficile, exigeant beaucoup d’efforts et d’engagement de toutes les parties. Mais la voie la plus simple n’est pas la bonne. Et la voie la plus simple ne nous mènera pas à notre but.»

💬 «Cette manifestation doit être un avertissement pour le CEO. OGBL et LCGB sont unis et, ensemble, il n’y a plus de retour en arrière !»

12 h 50.- Patrick Dury prend à son tour la parole

Le président du LCGB enchaîne après la prise de parole de Nora Back, sous des applaudissements nourris.

«Votre présence massive aujourd’hui, en ce jour et en ce lieu, est un signe fort. Un signe d’engagement commun, un signe de résistance contre une politique qui s’oppose aux personnes qui travaillent ici dans le pays pour gagner leur vie ou qui, après une vie professionnelle longue et souvent difficile, profitent d’une retraite bien méritée.»

«Nous sommes aujourd’hui ici à 25 000, mais dans l’Union des syndicats il y a 125 000 personnes, il n’y a pas de politique qui peut se faire sans nous».

Patrick Dury prend la parole après Nora Back. (Photo : Christelle Brucker)

«Pour ce gouvernement, un dialogue respectueux implique que les syndicats doivent se présenter sur demande, réciter à la va-vite leur leçon et disparaître rapidement. (…) Car il ne s’agit que d’une mise en scène, d’un spectacle destiné à donner bonne conscience au gouvernement. Un gouvernement qui peut ensuite décider à sa guise surtout avec ses complices du patronat et vendre à l’extérieur sa politique antisociale.»

✊ Appel à Frieden

«Ça suffit maintenant ! Monsieur Frieden, le modèle social luxembourgeois repose sur la négociation, pas sur le fait d’imposer des faits accomplis. Si vous ne voulez pas que le front syndical organise, le 9 juillet, une grande fête dans la forêt – pour le dire avec vos propres mots – alors l’heure a sonné. À vous de décider si vous respectez le dialogue social et le modèle luxembourgeois, ou si vous continuez à aggraver le conflit social.»

«Nous ne laisserons personne nous enlever nos acquis ! Des générations de syndicalistes sont descendues dans la rue pendant des décennies, ont fait grève, ont parfois risqué leur vie pour que nous disposions aujourd’hui de nos conditions de travail et de salaire (…) et nous ne laisserons ni Luc Frieden, ni Georges Mischo, ni personne d’autre tout détruire !»

Patrick Dury (LCGB) et Nora Back (OGBL) ont pris la parole au Knuedler. (Photo : Chrstelle Brucker)

«Cher Monsieur le Premier ministre, cher CEO (du pays), tes employés et leurs représentants, les syndicats OGBL et LCGB, ne se prêteront plus à ce petit jeu. Il n’est plus acceptable. Et c’est exactement ce que ce CEO met en œuvre actuellement. Diviser la société en remettant complètement en question et en détériorant les conditions de travail des personnes dans le secteur privé.»

12 h 45.- Les patrons attaqués

Face au président de l’Union des entreprises luxembourgeoises (UEL), Michel Reckinger, qui lançait sur RTL cette semaine : «n’allez pas manifester samedi», les syndicats répondent avec force ce samedi midi.

«Nous sommes ici aujourd’hui parce que nous savons que rien ne bougera tant que nous ne nous lèverons pas. Car ils (les patrons, N.D.L.R) préfèrent nous voir rester tranquilles dans notre coin, mais performants pour générer de beaux profits. De préférence, nous devrions travailler toujours plus, plus de jours par semaine, toute notre vie – mais sans s’effondrer ou tomber malade s’il vous plait. Car pour eux, être malade n’est qu’une question de motivation. Et c’est eux qui empochent les dividendes et nous qui avons des problèmes de dos. On croit gravir les échelons de la hiérarchie pour finalement se rendre compte qu’on tourne en rond.»

Manifestation du 28 juin : la contre-attaque des patrons

«On est tous réunis ici car nous n’acceptons pas que notre bon système de pension public, qui repose sur la solidarité et l’équité entre les générations, soit détruit. Nous n’acceptons pas que, de manière unilatérale et sans écouter les partenaires sociaux, le poids d’une mauvaise réforme des retraites repose exclusivement sur les travailleurs, les retraités, les jeunes et leurs familles, des gens. Nous n’acceptons pas de devoir payer avec 5 années de notre vie pour que les entreprises n’aient rien à contribuer.»

12 h 30.- «Aujourd’hui, la rue nous appartient»

Et Nora Back de poursuivre : «Plus de 25 000 personnes défendent ce que des générations et des générations avant nous ont conquis ! Plus de 25 000 personnes défendent notre histoire et nos acquis, mais aussi notre avenir et celui de nos enfants. Qui sont prêtes à se battre, à faire entendre leur voix et à se lever. Au lieu de laisser un gouvernement néolibéral et sans cœur détruire tout ce qui a fait la grandeur, la force et la résilience de ce pays pendant des décennies !»

«Aujourd’hui, le 28 juin 2025, nous montrons que nous ne nous laisserons pas diviser. Nous sommes ici parce que nous savons qu’ensemble, nous sommes forts. Ensemble, nous pouvons tout accomplir. Aujourd’hui, la rue nous appartient. Aujourd’hui, la ville nous appartient.»

La présidente de l’OGBL ne manque pas de tacler encore un peu plus le Premier ministre, qui «tente ostensiblement de montrer à quel point il se moque de la manifestation qui se déroule ici».

«Nous ne nous laisserons pas marginaliser par le gouvernement. Vendeurs, femmes de ménage, artisans, infirmières et ouvrières du bâtiment, chauffeurs de bus, hôtesses de l’air, secrétaires et cheminotes, enseignants et éducateurs, ouvrières industrielles et chauffeurs routiers, cuisiniers et policiers, et oui, même les fonctionnaires : vous êtes tous les piliers de la société. Les retraités, les familles monoparentales, les frontaliers et les résidents, les jeunes en formation : ce sont eux qui font le pays.»

12 h 15.- Place aux discours

«C’est génial, vous êtes génial, ceci est phénoménal !» : la présidente de l’OGBL, Nora Back est la première à monter sur scène (sous les acclamations du public) et ne cache pas sa joie face à autant de monde.

«25 000 personnes sont dans la rue aujourd’hui ! 25 000 personnes qui ont décidé aujourd’hui de se lever et de dire au Premier ministre et à son gouvernement : «Ça suffit !» 25 000 personnes qui ont décidé aujourd’hui de ne pas aller se promener dans la forêt ! Vous n’êtes pas perdu dans les bois. Vous êtes dans la réalité», assène Nora Back sur scène.

Et de lister toutes les associations de la société civile qui se sont joint au mouvement d’aujourd’hui. Car les syndicats ne sont pas les seuls à s’être mobilisés : l’Aleba, mais aussi l’ASTI, l’ASTM, d’autres associations ou encore des partis politiques ont pris part à ce mouvement.

12 h.- Plus de 25 000 personnes selon les syndicats

A leur arrivée au Knuedler (et alors que les derniers manifestants passent seulement le Pont Adolphe), les visages sont réjouis. Nora Back s’estime «très contente et satisfaite» de la mobilisation, très forte, tandis que Patrick Dury avance le chiffre de 25 000 participants.

La dernière manifestation de ce type remonte au 16 mai 2009. A l’époque, plus de 30 000 personnes (selon les syndicats, 15 000 selon la police) avaient défilé à Luxembourg-Ville pour protester contre la politique d’austérité du gouvernement.

11 h 45.- Les premiers manifestants arrivent au Knuedler

Point de rendez-vous final de cette manifestation, le Knuedler commence à voir arriver les premiers manifestants, qui viennent de passer devant le ministère d’Etat. Une chanteuse les accueille.

La fin du cortège elle, se situe au niveau du Pont Adolphe. Les discours des différents membres des syndicats vont bientôt avoir lieu.

Une chanteuse accueille les premiers manifestants au point de rendez-vous : le Knuedler. (Photo : David Marques)

11 h 30.- Un véritable florilège de pancartes

Les manifestants ont fait preuve de créativité pour cette mobilisation. Beaucoup de pancartes répondent de manière ironique au Premier ministre, Luc Frieden (CSV), qui avait annoncé, le 14 mai, qu’il irait «se promener» durant la manifestation. Eux, ne se promènent pas, mais sont bien ici pour protester.

D’autres pancartes dans le bloc composé des membres de partis politiques, réclament un gouvernement «Gambia 3» (en référence à la coalition DP-Dei Gréng et LSAP) dès maintenant. Tout le monde défile dans le calme.

Un observateur… particulier

Alors que la manifestation bat son plein, notre journaliste David Marques repère un individu en vélo sur le trottoir… qui n’est autre que l’ancien ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn !

Jean Asselborn, ancien ministre, observe la manifestation avec intérêt. (Photo : David Marques)

👮 Point sécurité

Le cortège est encadré par la police grand-ducale et une équipe de vigiles privés, postés sur les côtés de la route. Tous les croisements sont sécurisés et bloqués par des véhicules (police, camionnettes, de la Ville, etc.)

(Photo : David Marques)

11 h.- Le cortège s’élance !

C’est le top départ pour la manifestation. Les rangs sont formés dans toute l’Avenue de la Liberté et sur le parvis de la gare centrale dans la capitale. Sifflets, crécelles et tambours donnent le rythme.

Premier succès : le cortège s’étire de la Place des Martyrs (Rousegäertchen) – en face du… ministère du Travail – jusqu’à la Gare !

Pour rappel, le tracé s’élance en direction de la Ville-Haute, en passant par le pont Adolphe. Puis un discours aura lieu sur la place Guillaume-II (Knuedler).

Au premier rang, Nora Back (présidente de l’OGBL) et Patrick Dury (président du LCGB). Les manifestants commencent à clamer : «Frieden, ta réforme, on en veut pas !»

👩‍🦳 Les femmes plus durement touchées

Estelle a 61 ans et représente le secteur du nettoyage au sein de l’OGBL, qui compte 90 % de femmes. Ce sont des emplois précaires payés souvent au salaire, minimum et à temps partiel.

«Nous sommes ici pour protester contre l’augmentation de l’âge de la retraite qui serait une catastrophe pour ces femmes qui sont déjà pénalisées par les contrats à temps partiel et ont des carrières plus courtes», explique-t-elle.

Le secteur est aussi lié à celui du commerce : si les boutiques ouvrent plus tard, et les dimanches et jours fériés, cela aura forcément un impact pour tout le secteur du nettoyage également, souligne la sexagénaire qui rappelle que «beaucoup de femmes auraient souhaité être présentes aujourd’hui, mais elles n’ont pas d’autres choix que d’être au travail».

Chez Dussmann, poids-lourd du secteur, il a été demandé aux employées de ne pas se mobiliser aujourd’hui. Voici la réponse en pancarte :

Estelle (à gauche) et ses collègues n’ont pas suivi les recommandations de leur employeur et sont bien mobilisées aujourd’hui. (Photo : Christelle Brucker)

🔴 Comprendre les dossiers chauds

La réforme des pensions

La libéralisation des heures d’ouverture dans le commerce

10 h 45.- Une Avenue pleine à craquer

Les manifestants remontent au fur et à mesure l’Avenue de la Liberté, alors que le top départ n’est pas encore donné. L’avenue est pleine à craquer selon nos journalistes présents sur place et comme peuvent en témoigner ces images :

🗺️ Le tracé de la manifestation

Le rendez-vous est fixé ce samedi à 11 h dans le quartier Gare de la capitale, au début de l’Avenue de la Liberté et de l’avenue de la Gare.

Le cortège doit ensuite s’élancer en direction de la Ville-Haute, en passant par le pont Adolphe. Puis un discours aura lieu sur la place Guillaume-II (Knuedler).

10 h 30.- Des frontaliers aussi présents

Ève a 48 ans, elle vient de Piennes en France (Meurthe-et-Moselle). Elle est frontalière et travaille comme vendeuse à l’aéroport du Findel.

«Je viens manifester pour mes collègues du commerce, car nous, nous savons ce que c’est que de travailler avec des horaires libres, nous travaillons déjà les samedis, les dimanches et les jours fériés et la nuit aussi. Et nous savons quelle pénibilité ça représente !»

Elle ne veut pas ça pour ses collègues. «Nous voyons très peu nos familles et pour l’organisation, c’est toujours un casse-tête…» Elle est accompagnée de sa fille aujourd’hui.

Eve, frontalière, est venue de Piennes pour manifester ce samedi matin. (Photo : Christelle Brucker)

10 h 20.- «On a peur pour nos conditions de travail»

Aurélie, de Lintgen, a 35 ans. Elle est venue avec ses collègues du secteur social et travaille dans l’accompagnement de personnes handicapées.

«Je manifeste contre l’augmentation de l’âge de la retraite et pour la défense de nos acquis sociaux, car sans nos acquis sociaux, il n’y a pas de futur. Nous avons peur pour nos conditions de travail à l’avenir… Nous sommes dans le secteur du soin, nous sommes mobilisés aussi les samedis, les dimanches, les jours fériés.»

Sur sa pancarte, Aurélie détourne la célèbre série de zombies, «The Walking Dead». (Photo : Christelle Brucker)

10 h.- Les premiers manifestants affluent à la Gare centrale

Toujours dans le quartier Gare, les manifestants arrivent au goutte-à-goutte et rejoignent les différents blocs sectoriels, dispersés dans le quartier avant le grand départ fixé à 11 h.

Les différents groupes rejoignent les blocs dans le quartier, tout le monde se prépare et rassemble les pancartes.

09 h 30.- «Le dialogue social doit primer»

À la gare de Luxembourg, Christian, 56 ans, de Tétange, employé à la mairie d’Esch-sur-Alzette, accueille avec ses collègues, les premiers manifestants qui arrivent. Ils représentent les employés du secteur public.

Pour lui, la retraite, c’est déjà dans un an, mais il est là aujourd’hui pour défendre les droits de ses enfants. Lui, a travaillé 42 ans et six mois.

Christian (à droite) aux côtés de ses collègues dans la gare centrale de Luxembourg. (Photo : Christelle Brucker)

Il estime que le dialogue social doit absolument primer et que les décisions doivent se prendre en accord avec les syndicats, qui portent la voix des travailleurs. «Les décisions ne doivent pas venir du haut vers le bas», explique-t-il.

Quant au financement des retraites, tous jugent qu’il y a d’autres solutions que celle avancée aujourd’hui par le gouvernement.

🤔 POUR COMPRENDRE

Le front syndical estime que «nous sommes arrivés à un point de bascule». Il reproche au gouvernement et au patronat de s’attaquer frontalement (au) modèle social et (aux) acquis».

Le slogan de la manifestation est : «Contre cette politique gouvernementale ! Pour la solidarité, la démocratie et la justice sociale».

Voici les principaux dangers identifiés par l’OGBL et le LCGB :

PENSIONS – La prolongation de la durée de cotisations afin de rapprocher l’âge de départ effectif (60 ans en moyenne) de l’âge de départ légal (confirmé à 65 ans) est fustigée. Des calculs provisoires prévoient que la jeune génération devra travailler entre trois et cinq ans de plus. En parallèle, la pension minimale ne sera pas augmentée.

HEURES DE TRAVAIL – La généralisation du travail dominical et la libéralisation des heures d’ouverture dans le commerce mettraient «fin à la vie privée et familiale».

CONVENTIONS COLLECTIVES – La remise en question des prérogatives des syndicats à négocier des accords collectifs constituerait une «attaque sur les salaires», avec à la clé une «destruction» du modèle social.

AUTRES – Le front syndical s’inquiète aussi pour le pouvoir d’achat (prix de l’énergie, problématique du logement abordable), une «détérioration» des prestations de santé et une «attaque» sur les droits fondamentaux («Platzverweis» renforcé, droit de manifester restreint, etc.)

Après des semaines de tractations, le jour J est arrivé pour le front syndical. Ce samedi 28 juin, l’OGBL, le LCGB et l’Aleba descendent dans les rues de la capitale à l’occasion d’une manifestation annoncée comme historique. Un clash social sans précédent.

Objectif de ce rassemblement ? Mettre la pression sur le gouvernement concernant plusieurs dossiers brûlants, dont la réforme des pensions et la libéralisation des heures d’ouverture dans le commerce.