Archidominateur, le Luxembourg s’est fait peur hier soir contre Malte, en amical, à cause de deux boulettes défensives. Cela ne l’a pas empêché de faire respecter la logique et de l’emporter dans les arrêts de jeu sur le même score (0-1) que la génération 1995. Ont-ils lancé, au stade Ta’Qali, le même cercle vertueux que leurs glorieux ancêtres?
Un jaillissement de Da Mota après une tête de Deville dans les arrêts de jeu ont transformé un match honnête qui posait pas mal de questions en une victoire qui continue de poser des questions… mais avec le sourire.
Quand Tom Saintfiet, le coach maltais, s’assoit en conférence de presse, on ne se doute pas qu’il va se lancer dans une telle déclaration d’amour enflammée à la FLF : «Je sais qu’ici, on nous compare souvent à cause de la taille des deux pays, mais il y a une raison pour laquelle ils sont 100 places devant nous au classement FIFA. Ils jouent bien ensemble et c’est pour ça qu’ils parviennent à gagner contre de grandes équipes, et pas nous. Ils jouent un meilleur football et nous devons apprendre de leur modèle de développement. Il faut les copier, dans tous les aspects.»
Sur le terrain, ce sont ses joueurs, pourtant totalement dépassés dans le jeu, qui ont obtenu les deux plus grosses occasions de la partie sur autant de boulettes défensives comme seul le Luxembourg sait en façonner. Une de Mahmutovic sur une passe en retrait mal assurée et une autre de Gerson, sur une couverture de balle défaillante en position de dernier défenseur. Des erreurs individuelles donc, qui ne remettent pas en cause le 3-5-2, c’est déjà ça de pris. Sans ces coups de main des Roud Léiwen, Malte aurait passé 90 minutes à défendre sans jamais frapper au but et ç’aurait été logique puisqu’il y a désormais un monde entre ces deux sélections qui étaient encore au coude à coude dans la médiocrité il y a trois ans […]
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De notre envoyé spécial à Malte, Julien Mollereau