Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le nombre de cas de «borréliose», l’agent responsable de la maladie de Lyme, est relativement stable depuis 2019.
Le début du printemps est souvent synonyme du retour des tiques. Les hivers doux et l’humidité de la saison printanière sont des facteurs propices à l’augmentation du nombre de ces parasites et du risque de morsures. Certaines tiques peuvent, en effet, être porteuses d’une bactérie, qui, une fois transmise à l’homme, peut provoquer la «borréliose», autrement dit la maladie de Lyme. Si le parasite est enlevé à temps, le risque de développer cette maladie diminue, lui aussi. Mais la vigilance reste de mise.
Le Luxembourg n’échappe pas non lui à l’augmentation de la population de tiques. C’est dans ce contexte que le député LSAP, Mars Di Bartolomeo a souhaité interpeller la ministre de la Santé, Martine Deprez sur ce sujet. Dans sa réponse, elle rappelle que depuis 2016, une vaste campagne de sensibilisation et d’information sur les dangers des tiques a été déployée tout dans le pays. Des pinces à tiques peuvent, par exemple, être mises à disposition gratuitement dans certains lieux. De plus, depuis mai 2017, les laboratoires luxembourgeois proposent également le test Elispot, un outil indispensable pour identifier une infection active chez un individu.
Un nombre de cas stable
Du côté de l’évolution du nombre de cas infectés par la «borréliose», l’agent déclencheur de la maladie de Lyme, la ministre de la Santé dévoilé quelques chiffres. Elle note «depuis 2019, le nombre de cas de borréliose, y compris de neuro-borréliose, est restée plus ou moins stable». Ainsi, entre 2019 et 2020, le nombre de cas a presque doublé avant de diminuer à nouveau à partir de 2021. L’année dernière, 12 cas ont été recensés. Dans sa réponse, la ministre précise que la Direction de la Santé, ne dispose pas de données exploitables datant d’avant 2019.
Mais toutes les tiques ne sont pas porteuses de la bactérie de la maladie de Lyme. Une étude publiée en 2010 par le Luxembourg institute of health a montré qu’au Grand-Duché, 11 % des tiques étaient porteuses de la borréliose. Une nouvelle étude, menée le mois dernier par le LIH, devrait apporter de nouvelles données au niveau national.
