Depuis dix ans, elle s’investit dans l’association ZAK, qui favorise les loisirs chez les handicapés, notamment via le basket. Francine Muller-Malherbe a reçu le prix du Mérite du bénévolat et on comprend pourquoi.
Le bénévolat, elle est un peu tombée dans la marmite quand elle était petite : «On a grandi avec ça. C’était normal. Ça ne l’est plus aujourd’hui?» interroge-t-elle. Il ne s’agissait pas alors forcément de s’impliquer dans une association mais d’aider autour de soi.
Francine Muller-Malherbe est arrivée au Luxembourg à l’âge de 3 ans, à Schönfels près de Mersch.
Le basket, porte d’entrée du bénévolat
La seule activité sportive pour les filles proposée dans son village, c’était le basket-ball. Une activité qui a été la porte d’entrée dans le bénévolat associatif : «Les racines de mon bénévolat, c’est le sport et mon éducation.»
C’est aussi grâce au basket que la bénévole s’investit dans l’ASBL ZAK depuis dix ans maintenant. Basée à Luxembourg, cette association propose des activités sportives aux personnes atteintes ou non de handicap mental afin de créer de la mixité et de favoriser leur intégration.
Auparavant, elle entraînait une équipe de basket pour les Special Olympics (une organisation sportive organisant des concours pour des enfants et adultes ayant une déficience intellectuelle). Alors que plusieurs encadrants sont partis, les parents ont voulu s’assurer que leurs enfants allaient pouvoir continuer de profiter de l’énergie de leur coach et ont créé pour cela une association : ZAK.
Petit à petit, le concept a évolué et beaucoup de sorties s’organisent désormais les week-ends et pendant les vacances : «Nous sortons au cinéma, nous allons aux sports d’hiver, faisons des marches au Marienthal, à Munshausen… Le 8 février, par exemple, nous allons voir la comédie musicale Cats à la Rockhal. Ces sorties sont destinées à tous les âges : de 5 à 6 ans jusqu’à ce que les personnes n’aient plus la force ou l’envie de sortir. Presque chaque week-end, nous avons des compétitions de basket-ball avec nos deux équipes, l’une de filles, l’autre de garçons.»
D’une motivation à toute épreuve, Francine essaye d’insuffler de la motivation par tous les moyens […]
Audrey Libiez