La pluie n’aura pas eu raison du Spillfest, qui s’est tenu jeudi autour de l’étang de Kockelscheuer à Luxembourg. L’événement attire chaque année entre 1 500 et 3 000 personnes, à la découverte de la diversité du sport.
(Photos : Tania Feller.)
Faire jouer les enfants, danser les maris…
Miguel, un père de famille nombreuse, vient au Spillfest depuis une dizaine d’années. Il s’est essayé à la lutte. «Je peux dire que je me suis bien amusé», dit-il, en riant. Pour lui, «le Spillfest est l’occasion de découvrir, et surtout d’essayer, de nouveaux sports. C’est comme cela que mes enfants choisissent leur sport à eux. De cette manière, ils commencent l’année en sachant qu’ils ont apprécié leur première expérience.» D’autres activités sportives comme la danse attirent les enfants, mais surtout les dames qui essayent tant bien que mal d’initier leur mari aux danses latines. «C’est très drôle parfois parce que les dames insistent pour que leur mari les fasse danser, alors qu’ils n’osent pas», explique Guy Rosen, le directeur sportif de Dance-Atmosphere, sacré meilleur sportif de l’année en danse latine en 2004. «Il arrive régulièrement que les gens découvrent la discipline et s’inscrivent à nos cours après», ajoute-t-il.
Casser les clichés
Découvrir la discipline et passer outre les préjugés : «C’est aussi le but de la journée», explique Lghali Mrani, chargé de développement de la fédération de rugby. «Les gens ont parfois tendance à croire que c’est un sport violent alors que c’est un sport de contact. J’aime beaucoup citer une phrase du film Invictus, qui dit que « le rugby est un sport de voyous joué par des gentlemen » (NDLR : en réalité une citation du journaliste américain Henry Blaha). C’est ce que nous essayons de montrer aux familles lorsqu’elles viennent découvrir ce beau sport. Même les mamans vont sur le terrain parfois!», conclue-t-il.
Sarah Melis.