Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Les infections sexuellement transmissibles sont en recrudescence. Le ministère de la Santé leur consacre une campagne de sensibilisation estivale.
Gonorrhée, syphilis, infections à chlamydias, HPV (Human papilloma virus), VIH, herpès génital, hépatites B et C sont autant d’exemples d’infections sexuellement transmissibles (IST) dont la progression est préoccupante. Environ deux tiers des infections sexuellement transmissibles touchent des jeunes de moins de 25ans, et une infection sur quatre concerne un adolescent. Elles font partie du côté sombre de la sexualité, mais ne doivent pas être négligées pour autant.
Les IST provoquent peu ou pas de symptômes visibles, ainsi une personne peut être infectée ou contagieuse sans le savoir. Les IST peuvent avoir des conséquences graves pour la santé, comme l’infertilité dans le cas des infections à chlamydias, cancers consécutifs à une infection au papillomavirus humain ou sida après une infection à VIH, si elles ne sont pas reconnues à temps et traitées.
D’où la nécessité de s’en prémunir en portant un préservatif lors des rapports sexuels ou de faire des dépistages réguliers pour que la maladie soit prise à temps et que la personne porteuse de l’infection puisse éviter de la transmettre à quelqu’un d’autre. Les infections sexuellement transmissibles ne sont pas une fatalité et des traitements existent.
La campagne d’information et de sensibilisation 2018 du ministère de la Santé s’intitule «Ne jouez pas avec votre santé!» et se décline via des brochures d’information, des affiches et des spots animés, disponibles à la rubrique «maladies sexuellement transmissibles» du site www.sante.lu ainsi que sur www.safersex.lu.
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