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Luxembourg : mieux se prémunir de l’hépatite C


Cette année, le ministère de la Santé met l’accent sur le dépistage pour les usagers de drogues. (Photo : archives lq)

Contre l’hépatite C, il est important de se faire tester afin de pouvoir être traité à un stade précoce, notamment en cas de toxicomanie, rappelle le ministère de la Santé.

Au niveau européen, l’objectif a été donné d’éliminer le virus de l’hépatite C d’ici à 2030, et plusieurs moyens sont mis en œuvre pour l’atteindre. Ainsi, le Luxembourg applique la politique du «test and treat», à savoir dépister et soigner dès que possible les patients atteints du virus. De nouveaux traitements, pris par voie orale, permettent de soigner une hépatite C en 2 ou 3 mois, si elle est détectée à temps.

Un dépistage nécessaire après chaque contact à risque

Cette année, le ministère de la Santé met l’accent sur le dépistage pour les usagers de drogues, qui font partie des personnes les plus à risque de contracter la maladie. Il est nécessaire de faire un dépistage après chaque contact à risque. Celui-ci peut par ailleurs être doublement efficace puisqu’il peut être combiné à la recherche d’une infection à VIH.

Il est alors recommandé lorsqu’un membre de famille ou partenaire a eu une hépatite virale chronique ; si on a eu un contact sanguin avant les années 1990, ou dans un pays hors Union européenne (transfusions, intervention chirurgicale, soins dentaires, tatouages, piercings…); après avoir sniffé ou injecté des drogues même une seule fois dans sa vie, ou être en couple avec quelqu’un qui l’a ou le fait.

Pour se faire dépister, il suffit de contacter son médecin généraliste ou tout autre médecin, de prendre rendez-vous à la consultation de dépistage du Service des maladies infectieuses du Centre hospitalier du Luxembourg (tél. : 44 11 30 91) ou encore, de se rendre à la permanence de dépistage au sein du service HIV Berodung de la Croix-Rouge (www.dimps.lu).