Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La Chambre des députés a adopté, ce jeudi après-midi, à l’unanimité, le projet de loi qui arrête les mesures anticovid qui doivent rester en application du 1er novembre au 31 mars.
Par rapport au texte en vigueur depuis l’été, aucune nouvelle restriction n’est prévue. Alors que la durée d’isolement sera réduite, le masque restera obligatoire dans les hôpitaux et structures pour personnes âgées.
«Pour l’instant, le Luxembourg se trouve dans une situation plutôt rassurante, avec une population fortement immunisée et un variant viral certes hautement infectieux, mais peu pathogène», énonce le rapport de la commission parlementaire de la Santé, servant de base pour le vote de la nouvelle loi covid, adoptée à l’unanimité. Partant de ce constat, le gouvernement a décidé de ne pas resserrer la vis en prévision de l’hiver.
Les restrictions qui restent à respecter
ISOLEMENT La durée d’isolement après une infection au coronavirus sera réduite de 7 à 4 jours. L’émission d’une ordonnance d’isolement, ayant valeur d’arrêt de travail, sera toujours émise. Il reste possible de quitter l’isolement dès qu’un test rapide est négatif 2 jours de suite. Si les symptômes persistent après le 4e jour, le patient devra s’adresser à son médecin traitant.
MASQUE L’obligation de port du masque dans les hôpitaux et les structures pour personnes âgées est maintenue.
Le récent rebond des infections, passé de mi-septembre à mi-octobre de 999 cas hebdomadaires à un pic de 3 004 cas, n’est pas venu remettre en question la conclusion. La semaine écoulée, le total des contaminations a légèrement diminué à 2 855 cas, auxquels s’ajoutent 1 079 réinfections.
Une forte immunité
Le fait que l’état d’immunité de la population, particulièrement des personnes âgées de 60 ans et plus, soit fort élevé permet aux autorités politiques d’aborder l’hiver sans nouvelles restrictions.
Plus de 90,4% des +60 ans ont reçu un premier schéma vaccinal complet, 84,3 % ont reçu un premier booster et 37,4 % ont déjà reçu une 4e dose du vaccin anticovid.
«En outre, une large partie de la population a été touchée par les différents pics d’infections dus aux variants Omicron, contribuant ainsi à en augmenter l’immunité», précise le rapport de la Chambre.
800 cas par jour en novembr e?
Les plus récentes modélisations de l’université du Luxembourg indiquent que la vague d’infections de cet automne pourrait culminer à 800
cas par jour en novembre et engendrer un taux d’hospitalisation de 30 à 50 patients en soins normaux et de 5 à 10 patients en soins intensifs. «De tels nombres ne mettraient cependant pas en danger le système hospitalier», conclut la commission de la Santé.
La vigilance reste toutefois de mise. Le cadre légal pour le Covid Check reste ainsi inscrit dans la loi covid actualisée, sans que cette mesure soit appliquée.
Pas de nouveau variant en vue
Un nouveau variant du coronavirus, plus pathogène, n’est pas en vue. «À noter toutefois qu’un nouveau sous-variant Omicron BA.2.75.2 a été découvert en juillet dernier en Inde. Celui-ci semble hautement transmissible et, selon certaines études, il pourrait échapper à la réponse immunitaire. Il est cependant encore trop tôt pour prédire quel rôle pourrait jouer ce nouveau sous-variant dans le développement de la pandémie», précise le rapport parlementaire.
En principe, le cadre sanitaire adoptée ce jeudi doit rester en vigueur du 1er novembre au 31 mars prochains. Si besoin, le gouvernement se garde toutefois la porte ouverte à décider de nouvelles mesures plus restrictives.
Une forte immunité? Venant du fait que la plupart de ces personnes ont déjà été malades?
Ou alors, on fait allusion à l’inefficace protection provenant des potions genre Pfizer qui protège peu et pendant fort peu de temps, avec des effets secondairs dont certains peuvent être graves. Ce qui fait rire.
En fait la vraie protection est que le variant actuel est très peu létal.